Subvention gouvernementale pour revamper l’église du Vieux-La Prairie
La maçonnerie de l’église de La-Nativité-de-la-Sainte-Vierge à La Prairie pourra être restaurée grâce à une subvention de près de 190 000$ du gouvernement du Québec.
Le député de La Prairie, Richard Merlini, en a fait l’annonce ce matin devant quelques paroissiens réunis sur le parvis de l’église.
Cette aide financière a été recommandée par la Table de concertation de la Montérégie du Conseil du patrimoine religieux du Québec. Formé de représentants laïcs et cléricaux, d’experts en patrimoine, de gestionnaires municipaux, d’agents culturels et de représentants du ministère de la Culture et des Communications, l’organisme sans but lucratif se dit fier d’accompagner la communauté dans la mise en valeur de son patrimoine religieux.
Jocelyn Groulx, directeur général du Conseil du patrimoine religieux du Québec, a rappelé que l’église construite en 1840 se trouve «au cœur du noyau institutionnel du site patrimonial de La Prairie» et qu’elle est un véritable repère visuel pour la ville.
Démolition de l’église Christ-Roi
Cette annonce survient alors que l’église Christ-Roi s’apprête à être démolie. Le 12 septembre 2013, Le Reflet annonçait que la paroisse avait cédé le terrain et l’église gratuitement à la Ville. La situation financière difficile de la paroisse, les nombreux travaux pour rendre la bâtisse conforme et la présence d’amiante au sous-sol ont découragé la municipalité à l’acquérir.
À la séance du conseil municipal du 6 juin, les élus ont adopté un règlement décrétant une dépense et un emprunt de 125 000$ pour le paiement des honoraires professionnels pour la démolition du bâtiment. L’emprunt est aussi destiné à l’acquisition de matériel et à d’autres travaux.
Le coût total pour la réalisation de l’étude des matériaux susceptibles de contenir de l’amiante ainsi que la réalisation des plans et devis pour le désamiantage et la démolition de l’église est estimé à 21 000$.
«Quant au terrain, il n’est pas contaminé et sa vocation future n’a pas été déterminée encore», indique la directrice des communications à la Ville, Anne-Louise Milot.