Faits divers

Un bris d’équipement d’Hydro-Québec à l’origine d'une détonation

le jeudi 22 juin 2017
Modifié à 0 h 00 min le 22 juin 2017
Par Martine Veillette

mveillette@journaldechambly.com

Il n’y a pas eu de coup de feu à Saint-Constant, le 21 juin. C’est plutôt d’une défectuosité sur le réseau d’Hydro-Québec qui a produit un son s’apparentant à une détonation. C’est ce qu’a conclu la Régie intermunicipale de police Roussillon.

«L’enquête ne démontre pas qu’il s’agit d’un coup de feu. On a été informé par Hydro-Québec qu’il y avait eu un problème électrique dans les mêmes heures. C’est l’hypothèse qu’on a retenue», soutient l’agent François Michaud.

Il précise qu’aucune personne n’a été blessé. Aucune balle ni arme n’ont été retrouvées dans le secteur.

Hydro-Québec mentionne qu’il y a eu l’ouverture d’un coupe-circuit, soit un équipement de protection sur le réseau de distribution d’électricité.

«Le coupe-circuit a fonctionné correctement, et il arrive qu’un tel bruit soit produit lorsque cet équipement ouvre», mentionne Marie-Ève Sylvestre, porte-parole de la Société d’État.

Elle ajoute que trois clients de la rue Laforêt ont été privés d’électricité durant deux heures.

Des policiers ont été dépêchés sur la rue Laforêt vers 10h, à la suite d’un appel d’un citoyen qui croyait avoir entendu un coup de feu. Il s’en est suivi un important déploiement policier. L’agent Michaud mentionne que le témoin a signalé un véhicule suspect et décrit une personne. Ce véhicule a été localisé sur la rue Lefebvre.

Sur place, ils ont procédé à l’arrestation d’un résident. «La personne a été relâchée dans la même journée. Elle n’avait finalement aucun lien avec la détonation», indique le porte-parole de la police. Aucune accusation ne sera portée contre l’individu.

Les policiers ont passé une partie de la journée sur les rues Laforêt et Lefebvre. Ils ont quitté la résidence du suspect vers 19h30.

Des périmètres de sécurité avaient été érigés près de ces deux artères afin de protéger la supposée scène de crime. Un camion d’identité judiciaire et un maître-chien de la Sûreté du Québec ont été appelés sur les lieux pour rechercher des éléments de preuves.

À lire aussi :

Opération policière à Saint-Constant: un voisin témoigne