Culture

Un couple de Sainte-Catherine choisira de «Vendre ou rénover»

le mercredi 22 février 2017
Modifié à 0 h 00 min le 22 février 2017

Chantal Castonguay a vu en la version québécoise de l’émission Vendre ou rénover «la porte de sortie» qu’elle cherchait tant pour vendre sa résidence à Sainte-Catherine. Elle et son conjoint Benoit Lachance dévoileront s’ils ont décidé de passer à l’action ou de rester, le 28 février, à 20h, sur les ondes de Canal Vie.

Lorsque le couple a fait l’acquisition de sa maison en 2002, Mme Castonguay rêvait déjà du jour où il la vendrait. Elle estime avoir choisi «la moins pire» de toutes celles qu’elle et son conjoint ont visitées.

«On a vu près d’une vingtaine de maisons. Celle-là était celle sur laquelle on avait le moins d’argent à mettre et elle était propre», explique-t-elle.

Le couple a déménagé à Sainte-Catherine pour être plus proche du travail de Mme Castonguay à Montréal.

«Je vivais dans un logement à Longueuil et les pièces étaient plus grandes que dans notre maison à étages à Sainte-Catherine», déplore-t-elle.  

Étant une téléspectatrice assidue des versions tournées à Toronto et à Vancouver, qu’elle écoute «religieusement», elle a rempli le formulaire d’inscription pour participer à la version québécoise. Son conjoint, qui est resté sous le charme de leur maison depuis l’achat, était sceptique quant à leurs chances d’être sélectionnés.

«Une équipe est venue nous voir pour savoir si nous étions sérieux dans nos démarches et si la situation correspondait à celle que nous avions montrée dans la vidéo», explique-t-elle.

Mme Castonguay n’a pu cacher sa joie quand elle a appris qu’ils avaient été finalement choisis.

«Je capotais! J’ai commencé à faire mes boîtes le jour où on a su qu’on participait à l’émission même si mon mari voulait rester», affirme-t-elle.

Sur trois semaines

Le couple a rencontré la courtière immobilière Maïka Desnoyers et le designer Daniel Corbin afin d’établir les critères qui les convaincraient de vendre ou de rester dans leur demeure.

Les travaux ont débuté en novembre 2016 et se sont échelonnés sur une période de trois semaines. Les participants ont loué à leurs frais un logement pendant les rénovations. C’est aussi durant ce temps qu’ils ont visité trois résidences en vente dénichées par la courtière.

Les adeptes de l’émission à Canal Vie remarquent souvent que la plupart des candidats sont intransigeants face à la possibilité de changer d’avis et qu’ils restent campés sur leur position, jusqu’à ce qu’ils doivent faire leur choix final.

«Personne dans l’équipe n’a eu à me demander de jouer le rôle de celle qui déteste sa maison parce que je la déteste pour vrai! Dans mes critères pour rester, j’avais dit: ‘’jeter les murs à terre!’’» confie-t-elle.

Une expérience à vivre 

Mme Castonguay ne peut dire un mot sur l’issue de l’aventure, mais affirme qu’elle recommencerait demain matin.

«J’ai adoré mon expérience. J’ai aimé la liberté qu’ils nous laissent dans nos choix», conclut-elle.

Vendre ou rénover au Québec

L’émission Vendre ou rénover au Québec dérive d’un concept original tourné à Toronto. Un membre du couple veut vendre sa maison, alors que l’autre veut y rester. Ils accordent un budget de rénovation au designer afin d’éliminer les irritants de leur maison. Pendant ce temps, un courtier immobilier, il fait visiter trois résidences correspondant aux critères idéaux du couple. À la fin de l’émission, les deux partenaires doivent choisir entre rester dans leur demeure ou la vendre.