Faits divers

Un élève tente un défi dangereux populaire sur TikTok

le mercredi 11 mai 2022
Modifié à 8 h 46 min le 12 mai 2022
Par Hélène Gingras

hgingras@gravitemedia.com

Un élève de cette école secondaire tenté le blackout challenge. (Photo d’archives)

La direction de l’école Jacques-Rousseau à Longueuil rapporte qu’un de ses élèves a récemment tenté de relever un «défi» dangereux, popularisé par les réseaux sociaux comme TikTok, qui aurait pu avoir «des conséquences graves sur sa santé».

Heureusement, cela n’a pas été le cas pour lui, laisse savoir la direction qui néanmoins envoyé une note aux parents pour qu’ils sensibilisent leur enfant aux risques associés à se couper volontairement la respiration.

Le défi, qui n’est pas nouveau en soi, porte le nom de blackout challenge ou choking challenge. Il consiste à cesser de respirer ou à entraver volontairement la respiration de quelqu’un d’autre jusqu’à ce que la personne perde conscience. La circulation sanguine au cerveau est ainsi stoppée et le cerveau manque d’oxygène, ce qui pourrait être grave.

«Sachez que la direction de l’école prend la situation très au sérieux et que nous porterons une attention particulière aux agissements des élèves pour s’assurer que cette activité n’ait plus lieu», informe la direction de l’école.

L’événement est-il un geste isolé à cette seule école? Le Courrier du Sud a posé la question au Centre de services scolaire Marie-Victorin et attend une réponse à cet effet.

«On sait que ça se fait»

Si le Service de police de l’agglomération de Longueuil dit connaître le phénomène sans toutefois avoir eu d’appel d’urgence à cet effet, la Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montérégie (CÉTAM) se fait plus nuancée.

«On sait que ça se fait et qu’on en a [des victimes du défi], mais c’est difficile pour nous d’identifier clairement en raison de la nature de l’appel, explique Alexandre Barbeau, porte-parole de la CÉTAM. On va être appelé pour une personne qui a perdu conscience ou qui est malade.»

Il ajoute que «si on a eu des cas graves, ils n’ont pas été identifiés».

La supposée sensation d’ivresse au réveil d’une perte de conscience de cette manière serait une invention, a témoigné Valérie Bélanger, relationniste à la CÉTAM, sur les ondes de la radio 103,3 FM.