Culture

Un nouvel album de musique pas très tranquille

le mardi 04 décembre 2018
Modifié à 7 h 38 min le 04 décembre 2018
Par Valérie Gagnon

vgagnon@gravitemedia.com

L’artiste multidisciplinaire Annie Dufresne, de Mercier, a sorti son nouvel album de musique, La révolution pas tranquille. Trois questions à l’artiste.  Quelles sont vos inspirations pour cet album?   «Je me suis inspirée comme toujours des relations humaines, de l’amour, de la vie qui n’est pas toujours facile! Des situations vécues que je transpose parfois un peu à la dérision avec notamment Faux profil ou je parle des réseaux sociaux. Je m’inspire des histoires des autres autour, même des nouvelles à la télé. Elle n’est pas tranquille cette révolution de nos jours avec la planète qui se déchaîne, la légalisation et rupture du stock gouvernemental, jusqu’au mouvement #moiaussi qui en a aidé plusieurs à s’affirmer et ne plus être des victimes. La musique adoucit les mœurs. La mienne est parfois dénonciatrice mais surtout festive. » 
«J’y ai inclus des adaptations françaises d’airs connus tels que Texte-moé une reprise de Call me de Blondie, aussi Je veux faire du rock des Twisted Sisters qui donne envie de se déboucher une bière ou boire un martini tout en refaisant le monde!» – Annie Dufresne, artiste multidisciplinaire de Mercier
  Quel a été votre moment le plus significatif au cours de ce processus de création?  « C’est de faire exister mes chansons sur un album. J’ai enregistré avec mon groupe de filles, Nathalie Chartrand, à la batterie, Marie-Philippe Thibault-Desbiens, à la basse et Isabelle Dussault, à la guitare. Avec ma gang que je surnomme Les Raymonde, on était prêtes parce qu’on a fait plusieurs spectacles, alors mes chansons ; les filles les connaissaient. On a enregistré tout le groupe ensemble, un peu à l’ancienne, comme Elvis dans le temps, pour capter l’énergie du rock. »  En une phrase, comment définissez-vous cet album?   « Éclaté et festif! Mais c’est deux adjectifs ; ce n’est pas une phrase! Oh! je l’ai, je vais terminer avec une phrase classique que les gens que je rencontre me demande souvent de redire parce que ç’a marqué leur imaginaire. Tiré du film Les Boys I avec mon personnage de Karine, j’ajoute : La révolution pas tranquille, j’en ai dans mon chaarrr!»