Culture

Un photographe de TC Media en vedette dans la série Traqueurs d’ondes

le dimanche 15 janvier 2017
Modifié à 0 h 00 min le 15 janvier 2017
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

Le photographe de presse du Reflet et d’autres journaux de TC Media, Denis Germain, est un des Traqueurs d’ondes de l’émission du même nom diffusée à Historia.

La série fait découvrir le monde des photographes professionnels et amateurs qui «chassent périlleusement les images d’accidents, d’incendies, de drames qui font l’actualité», lit-on sur le site de la chaîne.

Denis Germain fera son apparition dans deux épisodes, les 18 et 25 janvier.

Lors de ces émissions, on pourra notamment le voir sur les lieux d’un accident de moto à Saint-Bruno-de-Montarville et d'un incendie d’un bâtiment agricole à Saint-Mathias-sur-Richelieu.

«Il y a eu trois jours complets de tournage au printemps et au début de l'été 2016. C’était entre 10 et 12 heures non-stop. On a passé essentiellement la journée dans ma voiture», explique avec humour le photographe.

En effet, l’attente peut être longue avant que le principal intéressé n’entende sur un de ses trois balayeurs d’ondes (scanners) un fait divers digne d’être photographié.

L’équipe technique composée d’un caméraman, d’un preneur de son et du réalisateur de la série Vincent Audet-Nadeau ont épié le photographe à l’œuvre.

«Vincent – qu’on n'entend pas dans l’émission – me posait beaucoup de questions. Je livre ainsi mes réflexions à voix haute», ajoute Denis Germain.

Était-il impressionné de se retrouver non pas derrière, mais face à la caméra?

«Non, je n’ai pas la crainte du micro. J’ai aimé l’expérience. La différence, c’est que ça me sort de l’anonymat de mon travail», précise le photographe.

Être constamment à l’affût

Dormant entre trois et quatre heures par nuit, Denis Germain se couche avec ses trois balayeurs d’ondes.

«Ils sont avec moi dans la voiture, à la maison. Le seul temps où je vais les fermer, c’est lorsque je vais au cinéma ou voir un spectacle. On développe une habitude à entendre les voix des répartiteurs sur les scanners. Elles sont neutres. Mais lorsqu’il se produit quelque chose de plus sérieux, on peut percevoir le changement de ton», explique-t-il.

Ce changement indique un fait divers plus sérieux, une histoire significative.

En plus de ses balayeurs s’ajoutent les nombreux contacts que le photographe de presse a su développer au fil des ans. Textos et messages sur les réseaux sociaux l’alimentent aussi.

Les photos de faits divers ne composent que 25% des clichés qu’il prend pour les différents médias. Ce type de reportage, tout comme la couverture d’événements sportifs qu’il adore, représente un défi de tous les instants, soutient-il.

«Tout comme la photo sportive où il faut saisir le moment magique, il faut être à l’affût, fait-il remarquer. Lorsque j’arrive sur les lieux d’un drame, d’un incendie, d’une arrestation, on ne sait jamais comment ça va se développer. Il y a ce côté d’adrénaline qui est toujours le fun