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Un retour fructueux dans le football universitaire pour Clément Lebreux

le vendredi 02 décembre 2016
Modifié à 0 h 00 min le 02 décembre 2016

De retour sur le terrain après avoir abruptement quitté le football collégial, en 2013, en raison d’ennuis académiques, Clément Lebreux vit un second souffle à l’Université Laval.

Celui qui a renoué avec sa plus grande passion en 2015 était en attente de réponses pour travailler dans la GRC lorsqu’il a pris contact avec le personnel d’entraîneurs lavallois.

«Ç’a été un déclic lorsque j’ai parlé au Rouge et Or. Ils m’ont présenté différentes options qui s’offraient à moi. Ç’a été comme une lumière au bout du tunnel. Je leur en suis très reconnaissant», précise le colosse de 6 pieds 4 pouces et 295 livres.

Champion du Bol d’Or avec les Cheetahs de Vanier et de la médaille d’or avec Équipe Canada junior, Clément Lebreux a ajouté un titre encore plus prestigieux à son palmarès déjà bien rempli : une Coupe Vanier. Partant en défensive pour le Rouge et Or de Laval, ce dernier a joué un rôle de premier plan dans la victoire de 31-26 des siens sur les Dinos de Calgary, le 26 novembre, à Hamilton.

S’il a gagné partout où il a évolué, Lebreux ne se cache pas pour dire que sa première Coupe Vanier a été la plus difficile, mais aussi la plus satisfaisante à remporter. Dans un match chaudement disputé, il aura fallu attendre jusqu’à la dernière seconde pour  que le Rouge et Or savoure un 9e titre canadien.

«Ç’a été un match avec beaucoup d’émotions. C’était tellement serré qu’on a dû attendre jusqu’à la toute fin. Une fois que le match s’est terminé, c’a été comme une explosion de joie. Nous étions tous complètement épuisés, mais tellement heureux d’être champions, se souvient le plaqueur défensif du Rouge et Or. Ce sont 10 mois d’entraînement qui se concrétisent.»

Accordant deux touchés et tirant de l’arrière par 14 points après cinq minutes de jeu, Lebreux et le Rouge et Or se sont ressaisis. Le joueur de 2e année a réalisé deux plaqués et un sac du quart, tandis que Laval a repris le momentum en réalisant plusieurs jeux clés.

«Nous n’avons jamais été inquiets. On a gardé une mentalité très professionnelle de business pour rester concentrer sur le travail qu’on avait à faire, explique le Candiacois. Nous avons réussi des jeux clés au bon moment. Nous avons carburé à ces moments très intenses tout au long de la partie.»

Une douce revanche

Vivant l’amère déception d’être vaincu par l’ennemi juré, les Carabins de l’Université de Montréal, lors de la Coupe Dunsmore de 2015, Lebreux n’a pas caché que la vengence face aux Montréalais, en finale québécoise, a eu un goût particulier.

«C’est certain que notre fierté a été piquée quand les Carabins nous ont battus. Ici, on ne vise pas que les séries, c’est la Coupe Vanier tous les ans. Vaincre Montréal devant leurs partisans c’était non seulement un pas dans la bonne direction pour poursuivre notre route vers notre objectif, mais c’était aussi un petit ‘’payback’ qui nous a fait du bien.»

Joueur partant sur l’excellente unité défensive lavalloise, Clément Lebreux deviendra un jeune leader de celle-ci. Avec le départ de plusieurs vétérans, fort à parier que le no 91 pourrait avoir plus de responsabilités lors de la prochaine campagne. Une chose est certaine, sa première Coupe Vanier lui a confirmé que tous ses efforts investis dans ce sport qu’il aime et dans son retour aux études ont valu la chandelle.