Une école de danse de Sainte-Catherine accommode les familles monoparentales
July Dulac Bénette (Photo gracieuseté)
Des élèves absents pendant une partie de la session, des conjoints dans l’impossibilité d’assurer le transport de leurs enfants à leurs cours… pour pallier ces enjeux, l’école de danse July, à Sainte-Catherine, offre désormais des cours une semaine sur deux à ses élèves.
La directrice de l’école et professeure, July Dulac Bénette, a initié cette idée d’abord pour simplifier la vie de familles monoparentales, de plus en plus nombreuses depuis le début de la pandémie de la COVID-19, souligne-t-elle.
«Les parents inscrivaient leurs enfants. Ceux-ci manquaient une semaine sur deux parce qu’ils étaient chez papa. Je comprenais. Le parent voulait que son enfant fasse une activité, mais rien ne répondait à son besoin», explique-t-elle.
Pensés d’abord pour les familles monoparentales, les cours offerts en formule Mono-P conviennent à toute la clientèle, particulièrement aux adultes composant avec un horaire de travail atypique, indique-t-elle.
Pour le moment, la formule Mono-P constitue un projet pilote. La possibilité de pratiquer une activité physique toutes les deux semaines à l’école est accessible aux cours de ballet chez les 3-7 ans ainsi qu’aux cours de mise en forme et Zumba chez les adultes.
«Le but, c’est de proposer cette formule pour tous les cours ne comportant pas un spectacle de fin d’année», ajoute Mme Bénette.
Si la demande y est, la propriétaire souhaite élargir la formule Mono-P aux élèves inscrits aux cours se terminant par un spectacle de fin d’année. Dans ce cas, elle envisage de condenser le contenu de chaque formation à l’intérieur d’une même semaine, deux fois par mois.
Récréatif
L’école de danse July a vu le jour en 1999. En vue de la session d’automne, la première depuis le printemps 2020, l’école compte une cinquantaine d’élèves jeunes et adultes âgés de 3 ans et plus. L’école de danse July prône la danse récréative et non compétitive.
«On apprend bien. On est là pour s’amuser. Tout le monde a sa place», conclut Mme Bénette.