Faits divers

Une enseignante sous enquête par la police et la Commission scolaire

le vendredi 21 avril 2017
Modifié à 0 h 00 min le 21 avril 2017
Par Martine Veillette

mveillette@journaldechambly.com

Une enseignante de l’école primaire Plein-Soleil, à Candiac, fait l’objet d’une enquête de la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries et de la Régie intermunicipale de police Roussillon, à la suite d’une allégation de brutalité sur un élève de 7 ans.

Selon ce que la mère a indiqué à TVA Nouvelles, la professeure aurait agrippé le bras du jeune en lui demandant d’aller dans le corridor terminer ses devoirs à genoux. Depuis l’incident survenu il y a trois semaines, elle garde son enfant à la maison. La mère souhaite qu’il soit changé de classe.

Comme une enquête est en cours, la Régie de police n’émettra aucun commentaire ni information sur le dossier.

Même chose du côté de la Commission scolaire. Geneviève Gosselin, porte-parole, mentionne qu’un élève ou un parent peut être en désaccord avec une décision. Des recours existent au sein de la Commission scolaire.

«Dans ce dossier, le parent n’a pas suivi le protocole et a décidé de s’adresser au média. On veut le bien-être de l’enfant et on essaie de trouver un terrain d’entente», soutient-elle.

L’enseignante est toujours en fonction malgré cette enquête.

Syndicat

Pour Martine Provost, présidente de l’Association des professeurs de Lignery, le syndicat des enseignants, c’est à la commission scolaire de mener une enquête. S’il y a faute, elle a l’obligation d’imposer des sanctions.

Le rôle du syndicat est de protéger les droits des enseignants. Dans ce cas-ci, il n’a pas eu à intervenir.

Elle précise que dans les formations universitaires pour devenir enseignant, on conseille aux étudiants de ne pas toucher aux élèves. L’association des professeurs penche dans le même sens. «Des gestes peuvent être mal interprétés», affirme Mme Provost.

La présidente soutient qu’il n’est pas fréquent que des professeurs fassent l’objet de ce type d’allégations.

Mme Provost espère qu’un terrain d’entente sera trouvé rapidement. «Les enseignants travaillent pour le bien des élèves. Leur but est de les aider à devenir de bonnes personnes. Ils ne sont pas contre eux», dit-elle.

Le Reflet n’a pas été en mesure de communiquer avec la mère de l’élève.