Faits divers

Une femme attaquée par un chien à Sainte-Catherine

le lundi 15 juillet 2019
Modifié à 11 h 54 min le 15 juillet 2019
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

Une soirée entre amis s’est transformée en cauchemar pour une femme de 39 ans alors qu’elle a été mordue au visage par un chien à Sainte-Catherine, le 12 juillet. Julie Noël de Tilly a raconté sa mésaventure au Reflet. La Sainte-Catherinoise s’est rendue chez l’ami d’une amie pour un souper vendredi soir, se souvient-elle. «Il a un gros chien de 100 lb de type Mastiff. Je n’ai pas peur des chiens, mais il est impressionnant, c’est sûr», confie Mme Noël de Tilly. Celle-ci explique que son amie avait côtoyé le chien à de nombreuses reprises et qu’on lui a répété «qu’il est gentil et qu’il n’a jamais eu de problème». Néanmoins, elle admet que lorsqu’elle tentait de s’en approcher, celui-ci semblait nerveux. L’instinct de la femme lui disait de le laisser tranquille, ce qu’elle a fait une bonne partie de la soirée.
«Ça a beau être un gentil chien bien élevé, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Il faut être prudent!» -Julie Noël de Tilly
«Après le souper et quelques verres de vin, on avait du plaisir, raconte la Sainte-Catherinoise. Tout le monde flattait le chien. Il était couché sur le côté. Moi, je ne sentais pas que je devrais y aller, mais tout le monde me disait que c’était correct.» Alors qu’elle s’approchait, le Mastiff lui a sauté au visage. «Son maître l’a retenu, mais les dommages étaient faits. Ça se passe tellement vite. Ce n’est même pas une fraction de seconde», dit-elle. La femme a été transportée à l’hôpital. Elle a eu des points de suture au visage pour une lacération au niveau de la joue gauche. «Je pensais que j’étais défigurée sur le coup», dit-elle. Prudence La femme qui se dit douce avec les animaux et habituée aux chiens tient a raconter son histoire, non pas pour blâmer le chien ni le propriétaire, mais pour appeler à la prudence. «Ne vous approchez pas des chiens que vous ne connaissez pas. Surtout, écoutez votre instinct et éduquez vos enfants. Ça aurait pu être bien pire», affirme-t-elle. Elle n’a pas l’intention d’intenter des poursuites judiciaires contre le propriétaire. La Régie intermunicipale de police Roussillon confirme qu'une enquête a été ouverte. Elle est en cours. «C’est indépendant de moi. On m’a dit que le chien allait être euthanasié, le maître est déjà assez puni comme ça. C’est son gros bébé qu’il perd», dit la résidente de Sainte-Catherine. Procédures légales François Michaud, agent aux relations médiatiques à la Régie intermunicipale de police Roussillon, explique que les policiers suivent la procédure habituelle dans de tels cas. Il est exigé que le chien soit placé en quarantaine pendant 10 jours, qu’il soit muselé s’il sort et que des démarches soient prises pour assurer qu’il n’ait pas la rage. M. Michaud indique que dans cette situation précise, la police n’a pas ordonné l’euthanasie du chien, mais que le propriétaire a «des devoirs à faire». Un rapport du vétérinaire peut être demandé.