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Une maison de soins palliatifs dans le Roussillon

le dimanche 23 octobre 2016
Modifié à 0 h 00 min le 23 octobre 2016
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Une maison de soins palliatifs ouvrira sur le territoire de la MRC Roussillon en 2019. Parrainée par la Fondation Gisèle-Faubert, les administrateurs espèrent combler le manque à gagner sur la quantité de lits en soins palliatifs dans la région.

C’est dans le cadre de la 6e édition de la soirée casino de la Fondation Gisèle-Faubert, qui s’est déroulée au centre communautaire Roger-Tougas à Mercier, le samedi 22 octobre, que Dominique et Louis Cimon, enfants de feue Gisèle Faubert, ont annoncé le projet.

«Notre mère est décédée il y a deux ans à la Maison de soins palliatifs de Vaudreuil-Soulanges. C’est à la suite de ce triste événement qu’est né le projet d’ouvrir une maison de soins palliatifs dans la Roussillon puisqu’il n’y a aucun service de ce genre», expliquent M. et Mme Cimon.

Si l’ouverture de la maison de soins palliatifs est maintenant connue, la ville qui accueillera l’endroit reste à déterminer. «Présentement, je peux confirmer que c’est dans la MRC de Roussillon, mentionne la chargée de projet à la Fondation Gisèle-Faubert, Audrey Chartier. On souhaite commencer la construction d’ici 2018, mais on espère toujours qu’un généreux donateur nous approche pour un terrain.»

Procéder à la construction d’un tel projet représente un investissement important. On parle d’un besoin financier de 7,2 M$ sur trois ans. «Le coût pour bâtir la maison est approximativement de 3 M$, informe Mme Chartier. Pour  ce qui est du coût d’opération, on parle d’environ 2,1 M$ annuellement. Par mesure de sécurité, nous souhaitons amasser deux années d’opération avant l’ouverture officielle afin d’assurer une longévité au projet.» 

Québec évalue les besoins en soins palliatifs à 1 lit pour 10 000 habitants. Dans la MRC Roussillon, la population en 2015 était de 182 051 et le nombre de places attribuées était de huit. Pour Audrey Chartier, le manque à gagner est réel et la Fondation compte bien y remédier.

Plusieurs autres activités de financement sont à l’horaire pour financer le projet. «Il devrait y avoir une 10e d’activité d’organisée, atteste Dominique Cimon. J’invite les gens à surveiller notre page Facebook et les journaux locaux. Nous dévoilerons en début 2017, les détails de notre soirée souper spectacle.» 

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