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COVID-19

Une paroissienne heureuse de l’assouplissement des mesures dans les lieux de culte

le dimanche 04 avril 2021
Modifié à 17 h 13 min le 04 avril 2021
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

Avant l’annonce du gouvernement d’autoriser 250 personnes dans les lieux de culte, le 25 mars, une citoyenne de La Prairie qui fréquente la paroisse de La Nativité a lancé un cri du cœur au député et ministre de la Santé Christian Dubé afin que les églises bénéficient du même relâchement des mesures que les salles de spectacle. Elle se réjouit de la décision qui a été prise, puisqu’elle pourra célébrer Pâques avec sa communauté.  Marie Boulianne confie que «ce fut réellement un choc que tout soit interdit» à Pâques en 2020. Pour elle, «c’est la raison pour laquelle Jésus est né, a grandi, a vécu une vie cachée dans la prière jusqu’à ce qu’Il soit prêt à se révéler au monde, a souffert, est mort et est ressuscité pour toute l’humanité». Elle observe que le moral des gens en a été affecté et qu’une deuxième année sans célébration à l’église aurait été vraiment difficile à envisager.
«L’accès à nos lieux de cultes est si important afin d’offrir aux Québécois et Québécoises un lieu commun pour le recueillement intérieur et l’occasion de faire communauté ensemble de façon sécuritaire.» -Marie Boulianne
Dans sa lettre, qu’elle a également adressée au Reflet, Mme Boulianne disait vivre une «crise spirituelle» en plus de celle liée à la pandémie. À son sens, les risques de contagion étaient beaucoup plus importants dans les épiceries, magasins à grande surface ou centres commerciaux «que ce que peuvent représenter des personnes assises sur un banc d’église à ne pas bouger pendant 45 ou 60 minutes». «Je voulais sensibiliser le gouvernement et la Santé publique au besoin pour moi, chrétienne catholique, de pouvoir me réunir dans le respect de toutes les consignes sanitaires […] afin de vraiment faire communauté avec mes paroissiens», dit-elle au Journal. Elle reconnaît que selon ses croyances, Dieu est partout, mais qu’elle considère important de se recueillir dans une église et espère que la Santé publique gardera ouvert les lieux de cultes, «avec une capacité d’accueil juste et raisonnable selon leur superficie et leur architecture». Respect des règles rigoureux Mme Boulianne témoigne des consignes sanitaires appliquées à sa paroisse, celle de La Nativité à La Prairie. La capacité de l’endroit est de 800 personnes en temps normal au rez-de-chaussée, et 1 000 au total. [caption id="attachment_106512" align="alignleft" width="371"] Photo gracieuseté[/caption] «Nous respectons rigoureusement le lavage des mains à l’entrée, la distanciation sociale – les bancs non autorisés sont barrés – et le port du masque», dit-elle. Depuis les assouplissements annoncés, les paroissiens se doivent de porter un masque de procédure ou chirurgical et l’église les offre à ceux qui n’en ont pas. Ils doivent le garder tout au long des célébrations et demeurer en place lors de la Communion. Lectrice à l’occasion du dimanche des Rameaux le 28 mars, Mme Boulianne raconte avoir pris soin de rappeler aux paroissiens que ceux à l'arrière devaient quitter d’abord pour assurer la distanciation sociale, et qu’ils ne devaient pas se réunir sur le parvis de l’église. Vaccination Par ailleurs, Mme Boulianne souligne le fait qu’avec la vaccination qui bat son plein, les gens âgés qui fréquentent les églises auront été vaccinés avant Pâques et, pour la plupart, auront respecté le délai approximatif de trois semaines pour atteindre l’immunité.   [caption id="attachment_106537" align="aligncenter" width="509"] Photo gracieuseté.[/caption]

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