Sports

Une première aux Mondiaux cyclistes

le mercredi 21 octobre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 21 octobre 2015
Par Joëlle Bergeron

joelle_bergeron@gravitemedia.com

Cette année, le cycliste Alain Goulet «s’est payé le plaisir» de s’entraîner à temps plein. Résultat: le directeur d’école nouvellement retraité s’est rendu pour la première fois au UCI World cycling tour au Danemark en septembre.

Le Laprairien a terminé au 7e rang au contre-la-montre dans la catégorie des 60-64 ans grâce à un chrono de 27 m 37 secondes. À la course sur route, il a terminé 30e sur 70.

«J’étais dans le peloton de poursuite et il y avait deux secondes entre la 12e place et moi, indique-t-il. Je voulais être prudent. Pousser pour rejoindre l’autre peloton ne m’aurait fait avancer que de quelques rangs.»

Même s’il n’a pas obtenu les résultats escomptés au Danemark, le cycliste est très fier d’avoir pris part à une première compétition internationale d’envergure.

«En Europe, la culture du vélo est très différente et il y avait des foules tout le long du parcours, raconte-t-il. C’était impressionnant. En plus, on a vraiment été traités comme des rois.»

Bonne saison

À la qualification nord-américaine disputée en Ontario en mai, le sportif est grimpé sur la première marche du podium au contre-la-montre

«Au contre-la-montre, je suis vraiment dans mon élément, alors j’avais confiance de bien faire», affirme-t-il.

Il avait terminé 5e à la course sur route.

«Durant la course sur route, des cyclistes sont tombés devant moi et j’ai perdu le peloton de tête. En plus, seulement les quatre premiers étaient qualifiés, mais comme il y a eu un désistement, j’ai pu aller aux Mondiaux», complète le cycliste.

Aux championnats canadiens à Thetford Mines, Alain Goulet a remporté l’argent au contre-la-montre et le bronze à la course sur route. Son objectif pour l’an prochain? «Changer la couleur des médailles!»

Sur le tard

Le Laprairien de 59 ans s’est mis au vélo il y a une dizaine d’années.

Originaire de Québec, Alain Goulet dit avoir plutôt pratiqué le ski et hockey avant d’enfourcher le vélo.

Avec les nombreuses réunions et les comités de parents, le directeur d’école avoue qu’il avait du mal à conjuguer le hockey et le travail. Il s’est donc mis au spinning.

La première année, il s’est inscrit à des cyclosportives à Montréal et Sherbrooke pour «se tester» et n’a jamais arrêté.

Désormais, le vélo fait même partie de l’équation quand vient le temps pour lui de voyager. Pour le Laprairien, il n’y a pas plus belle façon de visiter un pays que sur deux roues.

 

 

Cycliste indépendant

Alain Goulet ne porte pas les couleurs d’un club. Il paie sa licence de coureur et ses frais d’inscription aux courses, mais ne représente pas une équipe. Le sportif l’a fait par le passé, mais indique ne plus vouloir sacrifier sa vie familiale. «Les entraînements de groupe sont souvent les fins de semaine et comme retraité, j’ai le luxe de pouvoir m’entraîner quand je veux, dit-il. Je préconise donc ma vie conjugale le week-end.» Cela ne veut pas dire qu’il n’enfourche pas son vélo en compagnie de sa douce.

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