Opinion

Une promesse de Trudeau le père pour son fils

le mercredi 03 février 2016
Modifié à 0 h 00 min le 03 février 2016

C’est en octobre 1970, alors que Pierre Elliott Trudeau était premier ministre du Canada, que les membres des nations Unies se sont engagés à consacrer 0,7% de leur produit national brut à l’aide publique au développement. À l’ère du gouvernement de Justin Trudeau, l’obligation morale associée à cet objectif a depuis longtemps été délaissée par la nation, et ce pourcentage n’est maintenant plus que de 0,24%.

Pourtant, il y a quelques mois à peine, les 193 États membres des Nations Unies, incluant le Canada, adoptaient un programme audacieux visant à mettre fin à l’extrême pauvreté d’ici l’an 2030. Comment arriver à une telle finalité dans que le Canada débourse sa juste part du financement?

Justin Trudeau doit donc s’assurer dès aujourd’hui d’inclure dans le budget fédéral un calendrier rigoureux afin d’arriver, dans les prochaines années, à respecter cet engagement de 0,7% du PNB consacré à l’aide publique au développement.

Il serait effectivement temps qu’un premier chef d’État canadien respecte cette obligatoire, et quoi de mieux qu’un gouvernement sous Trudeau «le fils» pour respecter une promesse prise, il y a quelques décennies, sous Trudeau «le père»…

Catherine Primeau,

Montréal