Culture

Une Sainte-Catherinoise brosse le portrait d’une femme célèbre

le jeudi 15 septembre 2022
Modifié à 20 h 58 min le 15 septembre 2022
Par Guillaume Gervais

ggervais@gravitemedia.com

Sylvie Gobeil se tourne vers des Canadiens dans le choix ses portraits. (Photo gracieuseté)

Dans son roman La dame en rose, l’écrivaine Sylvie Gobeil brosse le portrait de la femme d’affaires Elizabeth Arden. La romancière raconte l’histoire de celle qui a fondé en son nom une des plus grandes marques de maquillage au monde.

L’auteure de Sainte-Catherine a tenté de savoir comment la beauté était perçue au 19e siècle. Mme Arden est née en Ontario en 1881 et a vécu jusqu’en 1966.

La dame en rose. (Photo gracieuseté)

«Je lisais un roman et son nom est arrivé, indique Mme Gobeil. J’ai commencé à pousser mes recherches pour savoir s’il y avait des motifs à faire un roman et il y en avait assez pour en écrire deux.»

Selon la Sainte-Catherinoise, Elizabeth Arden correspondait à l’idéal de la «femme américaine qui fréquentait les spas».

«Elle exigeait la perfection, dit celle qui se spécialise dans les romans historiques. Si quelque chose ne faisait pas son affaire, elle s’en débarrassait.»

Mme Gobeil la considère comme une pionnière du domaine des cosmétiques qui a changé la perception du maquillage pour les Américaines.

«Au début, on disait que la femme qui se maquillait vivait une mauvaise vie», estime-t-elle.

À cette époque, les gens redoraient fréquemment leur histoire, fait-elle savoir. Mme Arden faisait partie d’une famille qui n’était pas nécessairement riche, mais elle ne le dévoilait pas.

«Elle a tout fait pour se coller à ce monde-là», explique la romancière.

Ses recherches et l’écriture ont duré près d’un an.

«Ce n’est pas une biographie, mais plus un roman portrait», décrit-elle, en assurant qu’elle est restée près de la vérité.

Suite

Dans son 2e tome, elle abordera plus en détail la rivalité qu’Elizabeth Arden vivait avec Helena Rubinstein, une autre grande joueuse dans le domaine des cosmétiques. En effet, les deux ont eu une relation houleuse pendant 50 ans.

«Elles ne se sont jamais adressé la parole», soutient Mme Gobeil.

Sa sortie est prévue au printemps. En attendant, son 1er tome est disponible dans les librairies depuis le 31 août.

Parcours

Depuis 2007, Mme Gobeil a publié plusieurs séries de livres. Entre autres, les trilogies Le pays au bout du fleuve qui raconte l’histoire de ceux qui ont bâti la Nouvelle-France et Les Denys de Saint-Simon qui emmènent le lecteur au début du 18e siècle. 

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