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VIDÉO - Le Cégep de Valleyfield se dote d’équipements à la fine pointe

le mardi 01 mars 2022
Modifié à 8 h 44 min le 01 mars 2022
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Éric Kaiser-Raymond et Fernanda Munoz-Torres, ont trouvé leur voie en Techniques de génie électrique. (Photo Mario Pitre)

Grâce à des investissements de plus de 2 M$ effectués au cours des dernières années dans ses programmes techniques, le Cégep de Valleyfield est en mesure d’offrir des formations qui répondent aux besoins actuels des entreprises en quête de nouveaux employés.

C’est notamment le cas en Techniques de génie mécanique, où près de 800 000 $ ont été investis dans les trois dernières années, principalement l'acquisition de trois machines à contrôle numérique (tours) pour fabriquer des pièces de différents matériaux.

D’autres investissements de près de 400 000 $ ont été réalisés ces trois dernières années en Techniques Laboratoires, profil Chimie analytique.

Technologie du génie électrique

Par ailleurs, une visite effectuée récemment au département de Technologie du génie électrique : automatisation et contrôle, nous a permis de constater sur place l’effet des investissements de plus de 800 000 $ ayant permis l’achat de 5 robots, l’aménagement d’un centre de contrôle moteur et d’un nouveau laboratoire en équipements d’électricité de puissance.

Un groupe d’étudiants affairés au laboratoire de robotique, qui a bénéficié d’importants investissements. (Photo Mario Pitre)

Au cours des trois dernières années, ces investissements ont été autorisés par l’entremise de divers programmes, pour lesquels le Cégep a aussi contribué dans les mêmes proportions, indique Marie-Josée Fortin, directrice-adjointe des études au Cégep.

Ces investissements permettent notamment de remplacer certains équipements qui peuvent maintenant enregistrer les données dans l’univers infonuagique, ou encore pour maximiser certaines opérations de production, précise la coordonnatrice de programme, Sandra Sahli.

Le programme de Technologie du génie électrique offre aux finissants des opportunités d’emploi dans divers domaines, ajoute Mme Sahli, que ce soit la distribution électrique, le traitement des eaux, la production manufacturière ou dans l’industrie chimique.

Des finissants enthousiastes

Deux finissants rencontrés lors de notre visite, Éric Kaiser-Raymond et Fernanda Munoz-Torres, ont découvert dans cette formation un intérêt insoupçonné au départ.

« Au début de mon cours collégial, je me suis promené dans divers domaines pour finalement m’inscrire en génie électrique. Mon intérêt était moyen au début, mais les cours et les profs m’ont fait découvrir des compétences que j’ai approfondies et qui me seront utiles tant pour le travail que dans le quotidien », assure Éric Kaiser-Raymond.

Fernanda oeuvrait dans le domaine du voyage avant de se tourner vers le génie électrique. « Je suis venue à l’activité portes ouvertes, je me suis découvert un esprit scientifique et l’électricité m’a parlé. »

Avec la pénurie de main-d’œuvre qui sévit, les emplois dans le domaine sont nombreux, payants, et les employeurs de la région s’arrachent littéralement les finissants.

Le programme offre d’ailleurs plusieurs opportunités de stages en entreprise, de même que des bourses d’études, via la Fondation du Cégep, notamment les bourses Perspective Québec, CPMT, de même que la Bourse de la persévérance pour soutenir les étudiantes dans un programme relié aux TI.

On aperçoit  la coordonnatrice de programme, Sandra Sahli, dans les vidéos ci-bas.