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VIDÉO - Une messe « comme au ciné-parc »

le dimanche 05 juillet 2020
Modifié à 12 h 11 min le 05 juillet 2020
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

Plutôt que sur des bancs d’églises c’est sur des banquettes d’automobiles que les fidèles ont assisté à la messe de la Saint-Jean-Baptiste 2020 à Châteauguay. Une première historique comme bien des événements en cette période de crise de la COVID-19.
Comme les rassemblements de plus de dix personnes étaient alors interdits, la célébration s’est déroulée en plein air, dans la matinée du 24 juin, devant l’église de la paroisse Sainte-Marguerite D’Youville. Les gens étaient invités à y assister en voiture. Présent pour l’occasion, l’évêque du diocèse, Monseigneur Noël Simard, s’est adressé à environ 150 personnes réparties dans 80 véhicules, « comme au ciné-parc », fait part l’abbé Clément Laffitte. « Le beau temps y était, accompagné d’un vent assez soutenu, témoigne-t-il. Des haut-parleurs, installés à l’extérieur, ont permis à tous de bien entendre, dans le confort de leur voiture, fenêtres baissées. Ils ont pu ainsi vivre ce beau moment avec Dieu et avec la communauté. » La messe marquait le retour de l’Eucharistie dans la région de Châteauguay-Mercier, après une pause forcée par la pandémie.L’événement a fait vibrer des cordes sensibles. « Que vous dire de la joie et de l’émotion des gens durant cette célébration. La cloche, pour débuter, fut un moment très touchant. Les larmes venaient aux yeux de plusieurs, larmes de joie après une famine d’Eucharistie, famine de plus de trois mois. Même émotion pour plusieurs au moment de recevoir la communion à l’auto. Oui, une messe de la Saint-Jean-Baptiste dont plusieurs se souviendront toute leur vie, moi y compris! » exprime l’abbé Laffitte dans un communiqué.À la suite d’un assouplissement des règles relatives aux rassemblements, les célébrations en église ont repris la fin de semaine du 27-28 juin à Châteauguay. Des consignes de distanciation sociale sont toutefois observées.« Il nous faudra encore attendre un peu du côté de Mercier » note l’abbé Laffitte.