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VIDÉOS - Un commerce de produits écologiques et en vrac ouvre à La Prairie

le mercredi 29 juillet 2020
Modifié à 15 h 55 min le 17 juillet 2020
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

Si le passé est garant de l’avenir, l’équipe de la boutique Refill & co à La Prairie pourra surmonter tous les obstacles sur son chemin, alors qu’elle a dû composer avec les aléas d’ouvrir un commerce en pleine pandémie. https://www.dailymotion.com/video/x7v2ivh Depuis le 20 juin, cette nouvelle épicerie propose une vaste sélection d’épices, d’huiles d’olive, de savons, de produits cosmétiques et autres, dont certains en vrac. Il est possible d’y apporter ses contenants pour les remplir de produits nettoyants et de savon. Quant aux contenants de nourriture déjà prêts à être vendus, les clients sont invités à les rapporter pour recevoir une consigne. «Nous voulons simplifier leur vie. Pas besoin de peser le contenant, puis d’écrire un code pour savoir de quel produit il s’agit. Le pot est durable et recyclable, alors que l’étiquette est amovible. Une fois qu’il nous est retourné pour la consigne, nous l’assainissons avec de l’équipement spécialisé pour pouvoir l’utiliser de nouveau», explique Pénélope Desjardins, chargée de la gestion de la boutique et de son développement. Celle qui a la fibre environnementale trouvait illogique de transférer les produits qu’elle achetait en épicerie dans ses contenants réutilisables une fois chez elle, comme la farine, par exemple. [caption id="attachment_91196" align="alignright" width="444"] Le commerce vend des produits nettoyants en vrac, des cosmétiques, des épices et plusieurs autres produits. (Photo: Le Reflet – Audrey Leduc-Brodeur)[/caption] «Le suremballage produit beaucoup de déchets, fait remarquer la résidente de Saint-Jean-sur-Richelieu. Pour moi, c’est une question de gros bon sens. Nous sommes dans une société de surconsommation et je ne comprends pas pourquoi nous ne sommes pas encore aussi avancés dans le domaine des produits écologiques.» La gestionnaire de 48 ans qui privilégie les articles locaux a fait aussi fait appel à des artisans québécois pour le mobilier de sa boutique. «Je ne vends que des produits que j’utilise», ajoute-t-elle. Si le nom de la boutique n’est pas en français, c’est parce qu’elle ne voyait pas d’autres options. «Un petit refill de café, ça se dit bien, non? Sa traduction, recharge, est moins attirante», fait-elle valoir. Pandémie Mme Desjardins et son partenaire d’affaires travaillent sur ce projet depuis plus d’un an et demi, soit bien avant que la COVID-19 ne pointe son nez. Bien qu’il n’ait jamais été question pour eux de retarder l’ouverture, ils ont composé avec des délais qui auraient pu bousculer leur échéancier.
«Je pense que la pandémie nous a donné du temps pour réfléchir à notre impact sur l’environnement.» -Pénélope Desjardins, gestionnaire de la boutique Refill & co
«Par exemple, ç’a été un casse-tête avec l’imprimeur pour obtenir les étiquettes à temps, puisqu’il était fermé et que seule la moitié avait été envoyée avant la pandémie. Si je ne les avais pas eues, je n’aurais pas pu ouvrir à temps», soutient Mme Desjardins qui en a pourtant déjà vu d’autres. Celle qui a bâti de ses mains deux maisons reconnaît que le moment n’était peut-être pas propice à l’ouverture, à l’approche des vacances, «mais un obstacle de plus ou de moins ne m’arrêtera pas. Surtout pas quand c’est un projet qui m’apporte beaucoup de bonheur comme celui-ci», conclut l’ancienne hygiéniste dentaire. https://www.dailymotion.com/video/x7v2ixj