Une voiture emboutit une maison à Léry

Un conducteur de 23 ans, qui circulait sur le chemin du Lac-Saint-Louis à Léry dans la nuit de lundi à mardi, a percuté deux résidences après avoir perdu le contrôle de son véhicule. «On sait que le véhicule a été volé plus tôt durant la nuit non loin des lieux de l’accident», explique Martine Denis du service de police de Châteauguay. L’incident est survenu vers 00 h 30, sur un chemin résidentiel et paisible, relate Mme Denis. En quittant la route, le conducteur a traversé une résidence. Le devant du véhicule s’est immobilisé contre le mur d’une maison voisine. Aucun occupant n’a été blessé à l’intérieur des deux propriétés, à la suite de la collision. Personne ne se trouvait à l’intérieur du véhicule volé à l’arrivée des policiers. Les autorités ont ratissé les lieux. «Une personne de 23 ans a été localisée tout près des lieux, elle était ensanglantée, mais sa vie n’était pas en danger. On peut établir un lien entre le jeune homme et l’accident», affirme Nathalie Langevin du service de police de Châteauguay. L’individu a été transporté à l’hôpital. L’alcool serait en cause, selon Mme Langevin. Des expertises seront apportées sur le véhicule. «Y a-t-il eu un problème mécanique ?» poursuit la représentante du service de police. Mardi vers 9 h, la voiture était toujours coincée à l’intérieur de la résidence. Nathalie Langevin explique qu’une remorque serait nécessaire pour retirer le véhicule. Une bombe Une voisine, qui raconte avoir été réveillée par le vacarme, a cru à une bombe. «Ça ne se peut pas que quelqu’un fasse cela. C’était comme un attentat. Par la suite, j’ai entendu les commentaires des gens qui disaient que la voiture était dans la maison», dit-elle en ajoutant que la résidence touchée a été rénovée il y a trois ans à la suite d’un incendie. Les membres du service technique de reconstitutionnistes en enquête collision de la Sûreté du Québec ont été demandés en renfort mardi vers 10 h pour analyser la trajectoire du véhicule, entre autres. À leur arrivée, les autorités ont élargi le périmètre de sécurité sur plusieurs mètres. Une résidente de Beauharnois qui s’amenait sur le chemin de Lac-Saint-Louis à la marche, a dû rebrousser chemin. «Je suis obligée de revenir chez moi. Quand il y a un périmètre de sécurité, il y a quelque chose de criminel. C’est mieux de ne pas mettre les pieds là», lance-t-elle.