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Du plaisir au camp de jour de Saint-Philippe

le mardi 30 juillet 2019
Modifié à 15 h 03 min le 30 juillet 2019
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

Dans la salle du Complexe Élodie-P.-Babin à Saint-Philippe, les jeunes écoutent les animateurs du camp de jour, revêtus de déguisements, présenter l’horaire de la journée. Celui-ci pourrait se résumer ainsi: plaisir, plaisir et plaisir ! https://www.dailymotion.com/video/x7erueb La météo était de la partie le 26 juillet, quand Le Reflet est venu faire un tour pour recueillir les commentaires des jeunes et animateurs. Ils sont quelque 200 enfants, de 4 à 12 ans, à fréquenter hebdomadairement les lieux. Installés à l’ombre dans le kiosque du parc Gérard-Laframboise, des enfants font un dessin avec divers matériaux de bricolage, dont des plumes.  
«Ce qui est le fun d'être animateur, c’est qu’il n’y a jamais une journée pareille. Il faut s’adapter.» - Cornet, animatrice en chef
  «C’est ma première année et j’aime réellement ça. Nous sommes une belle équipe! Nous avons du fun avec les enfants», explique Snoopy [nom de camp], une des animatrices.   [caption id="attachment_68687" align="aligncenter" width="444"] Les jeunes réunis dans la salle du Complexe Élodie-P.-Babin écoutent les activités proposées pour la journée. (Photo : Le Reflet - David Penven)[/caption]   «J’aime ça, parce qu’il y a beaucoup de jeux», lance Mahé qui fréquente les lieux durant la saison estivale depuis trois ans. Plus loin, on retrouve Atlas en compagnie de son groupe de 7-8 ans. Le jeune homme est visiblement populaire auprès des campeurs. Pour preuve: lorsqu’on demande aux enfants ce qu’ils aiment le mieux au camp, tous répondent spontanément: «Atlas!». -Mais à part Atlas, quelles sont vos activités préférées ? «Les petites patates», lance la majorité des campeurs. «Il faut comprendre, intervient Marie-Josée Roy, directrice du Service des loisirs de Saint-Philippe, que «les petites patates» proviennent de la thématique des fermiers.» «J’étais déguisé en poche de patate, mentionne Atlas. J’avais préparé plein de jeux avec des pommes de terre. J’avais une chanson et une danse pour les patates. J’avais dans mon costume des patates que je distribuais aux enfants.» Visiblement, les enfants ont apprécié le concept et exécutent la danse de la patate pour le représentant du Reflet.     [caption id="attachment_68688" align="aligncenter" width="444"] Cornet, animatrice en chef et bras droit de la coordonnatrice du camp de jour de Saint-Philippe. (Photo : Le Reflet - David Penven)[/caption]   Qualités Après trois ans à travailler à titre d’animatrice, Cornet est maintenant animatrice en chef. Le bras droit de la coordonnatrice. Elle encadre notamment le travail des quelque 25 autres animateurs Difficile de faire bouger les jeunes, de les amuser ? «Non, ils embarquent dans les jeux qu’on leur propose. Les enfants sont amusants. Ils sont créatifs et ont de l’imagination. C’est un travail enrichissant où l’on en sort grandi», explique-t-elle. Elle rappelle que les animateurs – dont la majorité étudie au cégep – doivent suivre une formation de 30 heures du programme de la DAFA (Diplôme d’aptitude aux fonctions d’animateur). Des qualités pour être un bon animateur ? «Il faut être à l’écoute des jeunes, aimer bouger, improviser, être créatif et bon dans les relations humaines.»     [caption id="attachment_68691" align="aligncenter" width="444"] Les activités sont variées au camp de jour de Saint-Philippe. (Photo : Le Reflet - David Penven)[/caption]   DAFA Lancé en 2009, ce programme de certification des animateurs et animatrices a été élaboré par les organisations nationales de loisir, sous la responsabilité du Conseil québécois du loisir, afin de créer un standard collectif de formation en animation qui permet de répondre aux exigences croissantes de la clientèle. De plus, Saint-Philippe est détentrice d’une attestation de l’Association des camps du Québec.