Opinion

À chacun son opinion… dans le respect

le mercredi 24 mars 2021
Modifié à 8 h 12 min le 24 mars 2021
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

Lors de ma dernière chronique, j’ai abordé le sujet des mesures sanitaires qui allaient être relâchées. J’affirmais qu’il y aurait des conséquences à cette décision gouvernementale. Je suis de ceux qui disent que chaque personne a droit à son opinion. Je suis chroniqueur. Mon travail, c’est de donner mon avis. Or, j’ai reçu une vague de commentaires haineux sur les réseaux sociaux après l’avoir fait et, croyez-moi, le manque de respect était flagrant. On m’a notamment dit que je devrais m’en tenir au domaine judiciaire. On a aussi attaqué ma crédibilité, ma carrière et ma personne. J’ai même reçu des menaces. Je comprends que la pandémie et que les décisions qui sont prises depuis maintenant un an affectent toutes les sphères et l’ensemble des individus de la société, et que certains sont plus à cran. Néanmoins, quand la situation sera revenue à la normale, il faudra sévir davantage contre ceux qui se cachent derrière des profils bidon pour agir ainsi. Ça devient dangereux. On l’a vu davantage durant la pandémie, alors que des élus ont été menacés. Des enquêtes ont eu lieu et des individus ont été punis pour leurs propos faciles à tenir derrière un écran. Moi, ça ne me blesse pas. Tout au long de ma carrière, j’ai fait face à des opinions divergentes des miennes. Les gens fâchés ne me feront pas changer d’idée. Vaccination Au moment où vous lisez ces lignes, si rien n’a changé, je suis vacciné. Je n’y étais pas allé avant, puisque je voulais laisser la place à ceux qui en avaient davantage besoin. J’ai beaucoup d’amis qui ont reçu le vaccin et ils en sont très heureux. Je tenais à recevoir ma première dose pour moi-même et pour mes proches, mais surtout, pour tous ceux que je côtoie. La vaccination, c’est pour la sécurité et la santé de toute la société. C’est grâce à cela que nous retrouvons peu à peu notre liberté. Le couvre-feu a été repoussé à 21h30. Avec du recul, en voyant qu’heureusement, les cas n’ont pas augmenté après la semaine de relâche, je considère que c’est une bonne chose. Reste que si on veut enrayer la COVID-19, il faut se faire vacciner! Le premier ministre du Québec François Legault s’est avancé en nous disant que tous les Québécois seraient vaccinés le 24 juin. En tant que négociateur, j’ai toujours adhéré à la pensée qu’«il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué». Je suis le premier à le souhaiter, mais moi, je ne me serais pas commis ainsi. Espérons que nous pourrons fêter la Fête nationale en sécurité. 10-4! (Propos recueillis par Gravité Média)