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Actives de mère en fille

le dimanche 08 mars 2020
Modifié à 14 h 33 min le 08 mars 2020
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

Le goût de bouger se transmet de mère en fille dans une famille de Châteauguay. Niloofar Morteza, 29 ans, sa mère Jila Azar, 57 ans, et sa grand-mère Zarifeh Engashteh, 77 ans, s’entraînent toutes les trois au Polydium. «Les trois viennent régulièrement. Elles font des cours de groupe et de TRX. Trois générations, c’est cool !» fait part Desmond Harwood, qui est leur entraîneur au centre sportif du boulevard Maple à Châteauguay.
(Photo gracieuseté Desmond Harwood)
La famille est d’origine iranienne. Jila Azar a quitté son pays natal il y une trentaine d’années pour venir s’établir au Canada, avec son mari et ses deux garçons. «Nous avons acheté une maison à Châteauguay en 1992. Quelques années plus tard, je me suis abonnée au gym ici. Ça fait longtemps», indique-t-elle, assise dans un local du Polydium, un bras autour des épaules de sa maman. «Ma mère est arrivée six ans plus tard. Elle s’entraîne depuis. Elle marche beaucoup à Châteauguay», dit-elle. Un sourire illumine le visage de Zarifeh Engashteh. Se petite-fille à ses côtés prend la parole : «J’ai commencé à m’entraîner jeune. À 10 ou 12 ans. J’allais nager dans la piscine puis j’ai commencé le gym.» «Oui, parce qu’on a toujours eu un abonnement familial», précise Mme Azar. Pour la santé Jila Azar fréquente le Polydium cinq fois par semaine. «Deux fois pour le spinning, deux pour les tabatas et une fois pour le yoga», détaille-t-elle. Sa mère pratique diverses activités dans la salle d’entrainement. «Elle marche, elle lève des poids, fait parfois du vélo stationnaire», dit Jila Azar. Niloofar ajoute : «Je m’entraînais pour un demi-marathon alors je faisais beaucoup de jogging. J’en fais encore beaucoup parce que j’aime ça. Je fais aussi des exercices avec des poids et parfois des cours de groupe», Qu’est-ce qui motive les trois femmes ? «Maintenant, ce n’est pas pour perdre du poids. J’ai mis cet aspect de côté. Je ne m’en soucie plus. C’est pour être en santé, être active. Pour moi, c’est comme ça», affirme Jila Azar en riant. «Oui», approuve sa fille. Inspirantes Qu’est que ça représente pour elles de bouger ensemble ? «Moi j’ai toujours vu ma mère s’entraîner. Je la voyais faire alors je la suivais là-dedans. Je suis contente parce qu’elle m’a vraiment donné de bonnes valeurs dans la vie», dit Niloofar. Elle note qu’il lui arrive d’interrompre l’entraînement pendant quelques semaines. «J’y retourne tout le temps. Veux, veux pas, je vois ma mère et ma grand-mère y aller. J’ai grandi là-dedans. C’est une bonne affaire.» «Je suis fière de ma mère, dit Jila Azar. Elle a toujours été active. Si elle ne vient pas au gym, elle marche. En fait, on marche ensemble, la plupart du temps.» La grand-maman communique plus facilement en perse. «J’aime venir au gym. C’est un style de vie», elle a dit dans cette langue. Sa fille a traduit pour le bénéfice du journal. Les yeux des trois femmes brillaient. «La grand-maman était très fière», a confié Desmond Harwood au Soleil de Châteauguay après l’entrevue.
Zarifeh Engashteh, avec sa petite-fille Niloofar Morteza et sa fille Jila Azar.