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«C’est la photo qui va te suivre toute ta vie!» – Alexandra Vigneau

le mercredi 21 juin 2017
Modifié à 0 h 00 min le 21 juin 2017

La photo qui se retrouve dans l’album des finissants revêt une importance encore plus grande que celles prises au bal de fin d'études, d’après cinq élèves de secondaire V rencontrées par Le Reflet. «C’est la photo qui va te suivre toute ta vie!» justifie Alexandra Vigneau.

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L’adolescente et quatre de ses camarades de classe, Ariane Lacroix, Sandryne Bilodeau, Amélie Côté et Sophia Vlasov, ont travaillé sur la production de l’album des finissants de la cohorte 2016-2017 de l’école de la Magdeleine à La Prairie.

D’un commun accord, les cinq amies ont décidé que l’album allait être presque entièrement constitué de photos.

«En fouillant dans les albums des années précédentes, on a vu qu’il y avait beaucoup de texte. Mais les gens ne prennent pas vraiment le temps de les lire, explique Alexandra Vigneau. Tout le monde regarde les photos. Ce sont de vrais souvenirs.»

Elles ont choisi de représenter toutes les équipes sportives et les différents groupes de l’école en photos. Elles ont également misé sur une couverture originale et unique, avec notamment un casier en relief.

«Mettre des casiers sur la couverture sur la une, ça allait de soi parce qu’il y en a beaucoup à la Magdeleine. On voulait un résultat représentatif de l’école», poursuit-elle.

«Le produit final est vraiment différent des autres années. Notre allure est plus spéciale et unique», ajoute Amélie Côté.

Mais la pièce maîtresse de l’album demeure les photos individuelles des finissants en toge.

«Les gens vont se souvenir de toi avec cette photo-là», assure-t-elle.

«C’est la photo qui va revenir chaque année, où tu dois être belle et que tu n’as pas de bouton!» renchérit Alexandra Vigneau.  

Se préparer en conséquence

Comme certaines de leurs camarades de secondaire V, elles n’ont pas lésiné sur leur préparation en vue de la prise de photos. Elles tenaient à s’assurer que la photo soit aussi réussie qu’elles le désiraient.

«J’ai fait mes ongles, parce qu’on les voit un peu sur la photo. J’ai coiffé mes cheveux et je me suis maquillée», explique Sandryne Bilodeau.

La séance photo s’est déroulée durant une journée de classe, ce qui n’a pas refroidi les ardeurs de certaines élèves qui voulaient se préparer.

«Il y a des filles qui ont manqué le cours avant la séance, raconte Alexandra Vigneau. Elles faisaient leurs cheveux et se maquillaient dans les toilettes.»

Les élèves insatisfaits du résultat ont pu participer à une reprise de photos. Aucune des adolescentes rencontrées ne l’a fait.  

En souvenir du secondaire

Maintenant que les albums ont été distribués, les cinq finissantes travaillent sur le cahier spécial de fin d’année, une autre tradition qui souligne, en photos, les derniers moments des élèves à la Magdeleine. On y retrouve des souvenirs du bal, de la collation des grades et du gala des finissants.

Pour Sandryne Bilodeau et Alexandra Vigneau, l’album des finissants constitue néanmoins le meilleur moyen de garder des souvenirs précieux de leur passage au secondaire.

«Le bal, c’est juste une soirée. À part, quelques photos, il n’en restera pas grand-chose», soutient la première.

«Oui, on achète une robe et des accessoires, mais l’album, tu l’auras avec toi toute ta vie!» conclut la seconde.

Une façon de laisser sa marque

Alexandra Vigneau, Ariane Lacroix, Sandryne Bilodeau, Amélie Côté et Sophia Vlasov ont joint le comité de création de l’album des finissants parce qu’elles tenaient à offrir un résultat à leur image et à celle de leurs camarades.

«On est allé chercher des photos de choses représentatives de notre école, comme les sports, par exemple, explique Sandryne Bilodeau. On a voulu créer l’album en fonction de notre quotidien.»  

«Je ne me suis pas vraiment impliquée dans les activités de l’école auparavant. Je trouvais intéressant de créer notre album et de mettre des éléments que je suggérais», explique Ariane Lacroix.

«Je voulais un album que j’allais aimer, poursuit Amélie Côté. Si tu te n’investis pas et que tu es déçu du résultat, tu ne peux pas chialer!»