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COVID-19

Confinement et confiseries forment un ménage délicieux

le vendredi 10 avril 2020
Modifié à 11 h 05 min le 10 avril 2020
Par Hélène Gingras

hgingras@gravitemedia.com

Les ventes en ligne de la chaîne de magasins de bonbons KandJu explosent depuis le confinement. Pourquoi? Parce que les sucreries sont source de réconfort, estime la copropriétaire Marie-Eve Gladu. «C’est une belle façon de récompenser les enfants pour leur comportement, ajoute-t-elle. De plus, les bonbons sont aimés de tout le monde, y compris les parents et les grands-parents.» KandJu a fermé temporairement les portes de ses neuf boutiques, dont celles de Delson et de Brossard, le 22 mars, même si techniquement celles-ci auraient pu rester ouvertes parce qu’elles sont du domaine alimentaire. «On trouvait que c’était plus éthique et délicat ainsi parce que c’était difficile de faire respecter la mesure de 2 m de distance entre les clients», résume Mme Gladu. Du coup, quelque 80 employés ont été mis à pied, laissant une poignée en poste pour assurer la vente en ligne qui a explosé. Elles sont 100 fois plus importantes! «On a été très créatifs et on a su se revirer de bord rapidement», dit celle qui a voulu partager ce succès d’achat local. Est-ce que les résidents de la région ont la dent sucrée? Il est permis de le croire, selon Mme Gladu. «On n’a pas comptabilisé les ventes par secteurs, mais on sait que où il y a des boutiques normalement, il y a beaucoup d’approvisionnement en ce moment», évalue-t-elle.   [caption id="attachment_83057" align="aligncenter" width="444"] Lapin en chocolat[/caption] «Je n’ai jamais vendu autant de chocolats de Pâques» Le chocolat, Pâques et la COVID-19 forment aussi une recette du succès pour la Chocolaterie Léonidas à Saint-Philippe, en affaires depuis 10 ans. «Achetez local, les gens ont compris, se réjouit la propriétaire Magali Gevaert. Je n’ai jamais eu autant vendu de chocolats de Pâques! Et les gens nous disent qu’ils trouvent ça important de nous encourager, alors qu’ils auraient pu aller ailleurs. Ils ont développé une conscience sociale.» Le commerce est physiquement fermé aux clients. Ceux-ci doivent passer leurs commandes au téléphone. «En l’espace de 24 h, on a mis sur pied un service de ramassage à l’auto sans contact et de livraison», se félicite-t-elle.