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Constantin arrêté pour avoir proféré des menaces sur Facebook

le mercredi 01 août 2018
Modifié à 15 h 26 min le 01 août 2018
Par Hélène Gingras

helene_gingras@gravitemedia.com

Un homme dans la trentaine, de Saint-Constant, a été arrêté le 26 juillet pour avoir proféré des menaces sur la page Facebook du Reflet.   L’internaute a écrit des commentaires déplacés à l’endroit de la brigade verte de la MRC de Roussillon, qui faisait l’objet d’un article. «Il a été rencontré par les enquêteurs pour déterminer ses véritables intentions, explique l’agente aux relations communautaires et médiatiques, Karine Bergeron. L’enquête a conclu qu’il s’agissait d’un geste maladroit de sa part et il n’y aura pas d’accusations criminelles.» L’homme a toutefois été sensibilisé aux conséquences possibles de ses gestes. La plainte criminelle avait été déposée par la MRC de Roussillon et la Ville de Candiac. De son côté, Le Reflet a supprimé les commentaires menaçants lorsqu’il en a pris connaissance parce qu’ils ne respectaient pas sa nétiquette. Selon les règles, les attaques, insultes personnelles ainsi que les propos jugés discriminatoires ou violents, notamment, sont interdits. Les internautes qui voient des publications, photos ou vidéos innapropriées peuvent les signaler à Facebook, qui fera enquête et sévira, s’il le juge. Accusations dès l’âge de 12 ans La police et Le Reflet profitent de cet incident pour sensibiliser les internautes à leurs actes, considérant que «les menaces et l’intimidation sur les réseaux sociaux sont de plus en plus fréquentes», rapporte l’agente Bergeron. Elle rappelle que le clavier peut s’avérer être une arme redoutable et punissable en vertu du Code criminel, tout comme certains courriels ou textos. «Certains individus se croient anonymes lorsqu’ils écrivent des insultes ou des menaces. Pourtant, des accusations criminelles peuvent être portées dès l’âge de 12 ans», indique-t-elle. Les victimes doivent fournier les renseignements suivants: -Le pseudonyme du suspect; -Une copie de la discussion, du courriel ou du texto; -Le forum de discussion, le réseau de clavardage ou le réseau social utilisé; -L’adresse du blogue ou du site Web; -L’adresse courriel du suspect; -Tout autre renseignement pertinent.