Des candidats dans La Prairie dévoilent leurs priorités locales
En cette élection du 3 octobre, Le Reflet a invité les candidats de la Coalition avenir Québec, du Parti québécois, de Québec solidaire, du Parti libéral et du Parti conservateur du Québec à partager leurs trois priorités locales en 500 mots ou moins. Voici les réponses des candidats qui ont répondu à l'invitation du Journal.
Julie Guertin, Parti libéral du Québec
Le privilège d’être candidate au sein du Parti libéral de Dominique Anglade me permet d’affermir mon engagement auprès de ma communauté de La Prairie. Je crois sincèrement pouvoir défendre et soutenir les réformes qui auront des impacts positives sur la vie de nos familles. Notre région a besoin de plus de garderies, notamment à La Prairie et à Saint-Philippe. Je m’engage à adresser cet enjeu en ouvrant plus de places en garderie dans notre région.
De plus, notre réseau sanitaire nécessite une modernisation. Je vais soutenir les municipalités de la circonscription de La Prairie pour assurer un accès suffisant à l’eau potable et l’infrastructure nécessaire pour moderniser notre réseau sanitaire. Ceci diminuera le nombre de débordements d’eau et d’inondations dans notre circonscription et aura plusieurs impacts positifs sur l’environnement.
Finalement, c’est une réalité inacceptable d’avoir des urgences qui débordent sans répit. Nous devons adresser la pénurie qui frappe fort la profession des soins infirmiers, car celle-ci est cruciale à l’offre, surtout à l'Hôpital Anna-Laberge. Mon expérience comme directrice d’une clinique de première ligne fait que j’ai les connaissances nécessaires pour adresser l’enjeu du système de santé. Je vais assurer de meilleures conditions de travail pour les infirmières par l’application de ratios personnels-patients plus sécuritaires dans la loi. Ceci seront au centre de mon engagement au service des résidentes et résidents de La Prairie.
Sarah Joly-Simard, Parti québécois
Je m’engage, avec ma collègue Daphnée Paquin-Auger, dans Sanguinet, à développer un projet structurant en transport en commun sur l’axe est-ouest de la Montérégie ainsi qu’à l’urbanisation de la route 132 pour les villes de Delson, Saint-Constant et Sainte-Catherine. De plus, le Parti québécois propose une passe climat, l’outil parfait pour profiter d’un transport en commun plus efficace, au coût de 365 $ par année ou 1 $ par jour, incluant le transport interurbain et tous modes confondus (bus, train, métro, etc.). Je travaillerai également avec les municipalités pour aller chercher des subventions pour favoriser le transport actif, c’est-à-dire, pour ajouter des pistes cyclables, embellir les pistes existantes, avoir plus de passage piétonnier et même pour l’aménagement d’espaces verts le long des rues commerciales (par. ex les boul. Taschereau et Sardaigne).
Les installations de traitements des eaux usées pour la circonscription atteindront bientôt leurs capacités maximales, ce qui a poussé la ville de La Prairie à émettre un moratoire sur toute nouvelle construction. Ainsi, je veux être proactive et accompagner les municipalités dans le dossier de traitement des eaux afin de diminuer les déversements d’eaux usées dans le fleuve Saint-Laurent. Je désire également développer un projet pour limiter l’érosion des berges et protéger la nappe phréatique et les milieux humides pour la rivière à la tortue et la rivière Saint-Jacques, comme le modèle réalisé par Alain Therrien pour la rivière Saint-Régis. Le Parti québécois a un plan solide en environnement pour réduire les gaz à effet de serre de 45 % d’ici 2030.
Le Parti québécois propose un meilleur accès aux CPE, avec un objectif 100 % CPE, en convertissant notamment les places existantes en garderie privée. Nous voulons aussi aider les Québécois les plus atteints à passer au travers des périodes difficiles reliées à l’inflation en remettant les surplus budgétaires avec une aide ponctuelle de 1 200 $ pour les gens gagnants moins de 50 000 $ et de 750 $ pour ceux gagnant entre 50-80 000 $ ainsi qu’en doublant le crédit d’impôt pour solidarité.
Le 3 octobre prochain, un vote pour le Parti Québécois, c’est un vote pour améliorer nos services, notamment en santé et en éducation. Ça prend une opposition à l’Assemblée nationale pour une saine démocratie, pour notre environnement, notre culture, la protection de notre langue et j’en passe. Le Parti québécois propose autre chose que la résignation, nous proposons d’en faire plus.
Marie Pelletier, Parti conservateur du Québec
Je peux vous dire les enjeux qui me tiennent à cœur à l'heure où j'écris ces lignes et selon les connaissances dont je dispose. J'ai eu l'occasion de rencontrer les maires respectifs des villes de La Prairie, Delson et Candiac (tous charmants et compétents selon mes premières impressions), la Chambre de commerce du Grand Roussillon, des représentants syndicaux et lu de nombreux courriels de diverses associations de la région qui me parlaient de leurs enjeux. Tout ça a été une aventure des plus passionnantes pour moi qui est une néophyte des rouages de la politique et de la vie d'une politicienne dans son quotidien. Voici donc des enjeux auxquels j'aurai envie de faire une différence.
D'abord, trouver des solutions sur la gestion de notre plus belle ressource à Québec, l'eau. Travailler avec les villes qui partagent les ressources et infrastructures pour établir un plan réaliste pour les années futures (budget, besoins et échéancier). En attendant la réalisation de ces objectifs, rechercher et trouver des solutions innovatrices pour explorer les possibilités sur l'économie en eau que l'on pourrait réaliser avec des nouvelles astuces et technologies.
Conservation et création d'espaces verts pour les citoyens afin de maintenir une biodiversité enviable et créer un environnement qui fait la promotion de la santé et du divertissement. Avec l'étalement urbain et la densification de la population, trouver des moyens de moins polluer avec le transport, et ramener du vert en ville. Ceci en consultant les citoyens pour former un regroupement de villes et créer un réseau de parcs ou comment travailler ensemble pour acquérir les espaces nécessaires et penser ce que l'on laissera de bien aux générations futures. Cette conservation se fera aussi par la gestion des déchets, recyclage, économie circulaire. À mon avis, il y a trop de gaspillage, le recyclage est insuffisant et ces matières pourraient être bonifiées.
L'éducation, surtout auprès des jeunes et des écoles, est aussi une priorité, car ce seront les citoyens de demain. J'ai une grande passion pour l'éducation et comme j’enseigne depuis plus de 20 ans, j’ai la conviction que ce sont eux la clé de notre force et de notre avenir en tant que société.