Des oiseaux rares à observer dans la région
Le moqueur polyglotte se pose sur une branche. (Photo: Gracieuseté Lucien Lemay)
L’été maintenant arrivé, il est possible de voir une multitude d’oiseaux, dont certaines espèces rares, font leur nid dans la région.
À l’invitation du Journal, l’ornithologue Lucien Lemay, de Saint-Constant, en a partagé quelques-uns.
Le moqueur polyglotte, une espèce qui se trouve principalement dans le sud des États-Unis a été aperçu à quelques reprises à Saint-Constant, selon l’ornithologue.
D’après M. Lemay, qui l’avait vu en 2021, la particularité de cette espèce est qu’il émet 1001 sons consécutifs, sans s’arrêter.
«Cette année, je suis retourné le 13 avril pour voir si les moqueurs polyglottes étaient revenus dans le même secteur et trois s’y trouvaient», a-t-il révélé.
En effet, selon la plateforme eBird Canada, le moqueur polyglotte imite d’autres oiseaux, des alarmes de véhicules, des portes qui claquent et d’autres bruits dans son chant. Il répète chaque strophe cinq à sept fois avant de passer à une nouvelle.
C’est un oiseau qui «s’observe dans divers habitats offrant des buissons et des arbres, en allant des banlieues à la brousse subdésertique et aux vieux pâturages».
Milieu propice
M. Lemay a noté d’autres observations intéressantes concernant les oiseaux moins connus de la région.
«Il y aurait le râle de Virginie, la gallinule d’Amérique et la sarcelle d’hiver qui peuvent être observés et photographiés en cette période de l’année au parc de la nature Strasbourg à Candiac», a fait savoir celui qui a participé au développement de cet espace vert.
Le râle de Virginie. (Photo: Gracieuseté Lucien - Lemay)
Lorsque la Ville l’a construit en 2019, le niveau d’eau du marais était bas, a-t-il partagé.
«À cause de l’aménagement du lieu naturel et des hautes herbes, le râle de Virginie aime s’y poser, a-t-il soutenu. Plusieurs ont été photographiés.»
Le directeur des communications du Club des ornithologues de Châteauguay a expliqué que certaines espèces peuvent être aperçues selon différents moments de l’année.
«Lors de la migration printanière, nous pouvons voir plus de sortes d’oiseaux puisque certains traversent nos régions», a-t-il raconté.
Il ajoute que la Ville de Saint-Constant a notamment installé des nichoirs où des hirondelles rustiques et bicolores s’y posent.
La gallinule d'Amérique. (Photo: Gracieuseté - Lucien Lemay)
La sarcelle d'hiver. (Photo: Gracieuseté - Lucien Lemay)