Faits divers

Des policiers surveillent les attroupements à l'école de la Magdeleine

le vendredi 11 septembre 2020
Modifié à 14 h 51 min le 11 septembre 2020
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

Des agents de la Régie intermunicipale de police Roussillon patrouillent aux abords de l'école secondaire de la Magdeleine à La Prairie. Plusieurs voitures identifiées ont été aperçues dans le secteur, les 9 et 10 septembre.  Le Centre de service scolaire (CSS) des Grandes-Seigneuries confirme qu'il collabore avec les policiers, «afin d'assurer la sécurité des élèves lors de leurs déplacements à l'extérieur des terrains de l'école». «À l’heure du midi, il y a des rassemblements de jeunes à proximité des commerces avoisinants», rapporte Hélène Dumais, responsable des communication du CSS. Au passage du photographe du Reflet le 10 septembre, environ une cinquantaine d'étudiants étaient massés dans le stationnement des restaurants Tim Hortons et A&W. Mme Dumais ajoute que la présence policière contribue à ce que la circulation ne soit pas entravée dans le secteur. [caption id="attachment_94445" align="alignnone" width="444"] Les véhicules de police se trouvaient dans le stationnement commercial. (Photo Le Reflet - Érick Rivest)[/caption] Pour sa part, la Régie intermunicipale de police Roussillon précise que ces périodes de surveillance étaient prévues avant la pandémie, afin qu'elle ne soit pas prise de cours par l'affluence d'étudiants dans les restaurants du quartier comme ce fut le cas en 2019. «L'année dernière, le nombre d'étudiants qui sortaient à l'extérieur de l'école de la Magdeleine pendant l'heure du dîner a doublé, fait savoir Geneviève Boudreault, agente aux relations médiatiques. Nous voulions être mieux préparés cette année pour éviter tout incident.» Depuis la rentrée, et jusqu'au 18 septembre, des patrouilleurs sont postés à proximité de toutes les écoles secondaires du territoire pour effectuer de la surveillance. «Si nous sommes plus présents près de la Magdeleine, c'est simplement parce qu'il y a plus d'étudiants», résume Mme Boudreault.