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Dix ans du Tour du silence à La Prairie : le vélo gagne en popularité

le jeudi 09 mai 2024
Modifié à 20 h 07 min le 08 mai 2024
Par Guillaume Gervais

ggervais@gravitemedia.com

Michel Boucher a mené le peloton des élèves de l’école Émilie-Gamelin. (Photo : Gracieuseté – Roger Laurendeau)

Dix ans après avoir organisé le premier Tour du silence en mémoire de son fils happé mortellement alors qu’il circulait à vélo, Michel Boucher est fier aujourd’hui de constater que de plus en plus d’élèves enfourchent leur bicyclette pour se rendre à l’école.

Les élèves en déplacement vers le parc Lucie-F.-Roussel. (Photo: Gracieuseté - Roger Laurendeau)

Le président estime que cet événement annuel, pendant lequel les élèves roulent à vélo de l’école Émilie-Gamelin et de la Petite Gare, à La Prairie, jusqu’au mémorial situé au parc Lucie-F.-Roussel, est une «excellente occasion» de rappeler aux jeunes qu’ils sont des «ambassadeurs du cyclisme en toute sécurité».

«J’ai l’impression de faire une différence, indique M. Boucher. Il faut donner confiance aux jeunes qui veulent se déplacer activement. D’avoir augmenter le nombre de jeunes à vélo qui se rendent à l’école permet de voir que le Tour du silence a eu un apport merveilleux sur la population.»

Près de 325 jeunes cyclistes se sont déplacés lors de la 10e édition du Tour du silence, le 7 mai. M. Boucher rapporte que les participants ont écouté attentivement son plaidoyer sur l’importance de circuler à vélo de manière sécuritaire. Par la suite, ils ont respectueusement tenu une minute de silence en l’honneur de son fils, Tristan.

«On voit que les jeunes commencent de plus en plus à favoriser le déplacement actif quand tu leur donnes le moyen d’être en sécurité», estime-t-il.

Il rappelle que le partage de la route est la responsabilité de tous. Il cite en exemple le rapport de l’Association des directeurs de police du Québec qui statuait que plus de 70% des automobilistes au Québec ne respectaient pas la limite de 30 km/h en zone scolaire.

«Il faudrait que les parents qui vont porter leurs enfants respectent les zones scolaires, se désole-t-il. Si leurs enfants sont protégés, alors pourquoi pas les autres?»

Le mémorial en l'honneur de Tristan, au parc Lucie-F.-Roussel, à La Prairie. (Photo: Gracieuseté - Roger Laurendeau)