Sports

Une équipe de la commission scolaire pédalera 1000 km

le jeudi 29 mars 2018
Modifié à 16 h 36 min le 29 mars 2018
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

Sensibilisées aux effets positifs de l’activité physique sur l’apprentissage, cinq représentantes de la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries (CSGDS) s’entraînent ardemment en vue de l’épreuve du 1000 km du Grand défi Pierre Lavoie, du 14 au 17 juin. Elles espèrent que cet exploit incitera leurs élèves à bouger plus souvent.   La CSGDS a tenté à plusieurs reprises d’être choisie l’équipe coup de cœur afin de participer à l’événement. La formation a reçu la bonne nouvelle de sa sélection en décembre. «C’était notre seule façon d’entrer au Grand défi Pierre Lavoie, car il n’y a plus de place pour les équipes régulières qui reviennent chaque édition, explique Edith Montpetit, conseillère pédagogique en éducation physique et santé. Une année, Pierre Lavoie lui-même m’avait appelée pour me dire que nous avions une bonne candidature, mais qu’il en avait beaucoup reçu. Nous sommes contentes d’avoir été choisies.» Toutes les membres de l’équipe ont participé à la Boucle de 135 km par le passé ou pris part à d’autres compétitions sportives d’une haute intensité, notamment le demi-Ironman de Tremblant en 2017. «Nous poursuivons l’entraînement que nous avions entamé l’année dernière, mentionne Lina Ouimet, directrice de l’école Saint-Joseph à Mercier et résidente de Candiac. Le volume d’entraînement nécessaire à un demi-Ironman est intense et de l’avoir fait nous indique que nous devrions être prêtes pour 1000 km de vélo en juin.» Depuis janvier, l’équipe roule à l’intérieur de trois à quatre fois par semaine. Les cinq participantes sont impatientes d’enfourcher leur vélo à l’extérieur. «D’ici le Grand Défi Pierre Lavoie, nous aimerions avoir roulé 1800 km dehors», précise Suzanne Gonsalves, directrice adjointe de l’école primaire de la Petite-Gare à La Prairie. Malgré des semaines chargées, les participantes – quatre directrices et une conseillère pédagogique – croient en la conciliation travail-famille-sport. «Souvent, les gens nous demandent comment nous faisons pour placer le sport dans notre horaire, mentionne Mme Ouimet. Nous n’avons pas plus de temps que les autres. Même si nous avons des emplois exigeants, nous le faisons quand même parce ça nous aide à mieux passer à travers nos semaines.» Vieillir en santé Âgées dans la quarantaine et la cinquantaine, les membres de l’équipe se disent déterminées à vieillir en santé. «C’est relativement nouveau pour moi d’être autant impliquée dans l’activité physique, explique Mme Gonsalves, qui a fêté ses 50 ans en 2017. Par le passé, je participais à un événement caritatif, puis c’était terminé, comme le Tour à vélo Charles-Bruneau. J’étais une fille active, mais pas sportive. Aujourd’hui, je veux me garder en forme.» Pour la résidente de Candiac, l’impact d’une participation à un événement aussi exigeant est indéniable auprès des jeunes. «Ils nous voient parfois pratiquer des sports sur l’heure du dîner et viennent nous voir après pour nous dire qu’ils sont impressionnés!, raconte Mme Gonsalves. Je sais que ça peut faire une différence et c’est notre objectif. Ça les motive de se dire qu’eux aussi sont capables de le faire.» Financement À un peu plus de deux mois avant l’épreuve, ce n’est pas le 1000 km en tant que tel que l’équipe redoute, mais plutôt la campagne de financement entamée dans les derniers jours. «Nous sommes dans le domaine de l’éducation, pas dans le corporatif. C’est un défi parce que ce n’est pas dans la nature de notre travail d’amasser de l’argent», explique Mme Montpetit. «Pédaler 1000 km, ça ne dépend que de nous, alors qu’avec le financement, nous sommes dépendantes des autres», ajoute Mme Ouimet. La formation de la CSDGS souhaite récolter 22 000$. Une partie de ce montant sera versé à la recherche sur les maladies orphelines, alors que le reste ira à l’école Saint-Bernard à Saint-Bernard-de-Lacolle afin qu’elle puisse mettre en place des actions en faveur des saines habitudes de vie. Les gens sont invités à se rendre sur la page de l’équipe de la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries sur le site web du Grand défi Pierre Lavoie pour faire un don.
«Nous voulons être en forme personnellement, mais nous voulons aussi inspirer les jeunes. Leur montrer que, peu importe l’âge, tout le monde est capable de relever des défis.» -Suzanne Gonsalves, directrice adjointe de l’école de la Petite-Gare
Équipe -Chantal Deslauriers, directrice de l’école primaire de la Rive à Châteauguay; -Lina Ouimet, directrice de l’école primaire Saint-Joseph à Mercier; -Suzanne Gonsalves, directrice adjointe de l’école primaire de la Petite-Gare à La Prairie; -Édith Montpetit, conseillère pédagogique en éducation physique et à la santé aux Services éducatifs; -Maryse Girard, directrice de l’école secondaire Pierre-Bédard à Saint-Rémi