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Exo étudie les impacts de la pandémie sur son offre de service pour l’an prochain

le jeudi 16 juillet 2020
Modifié à 15 h 49 min le 16 juillet 2020
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

Le gestionnaire de transport en commun exo fait face aux contrecoups de la pandémie, alors qu’il a observé une baisse draconienne de son achalandage au cours des derniers mois. Puisqu’elle devra réduire ses dépenses, l’organisation étudie ses options pour renflouer ses coffres sans affecter les usagers. Exo estime que l’aide financière accordée par les gouvernements aux organismes pour couvrir les pertes de revenus du transport collectif, dont 400 M$ de Québec, est insuffisante. D’autant plus qu’il a dû assumer «des coûts importants liés aux mesures sanitaires, dont le nettoyage des véhicules», précise-t-il, alors que l’argent de la vente de titres de transport ne rentrait plus. Dans ce contexte, exo pourrait devoir faire des choix, à l’instar du Réseau de transport de Longueuil qui réduira de 15% ses services et qui devra procéder à des mises à pied dès septembre. «Nous confirmons que nous avons des discussions avec l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) au sujet de la réduction des dépenses d’exploitation. Nous serons en mesure de préciser prochainement les impacts sur le niveau de services d’automne pour 2021 ainsi que sur les projets», a affirmé Catherine Maurice, conseillère en relations médias d’exo. Pour le moment, exo a procédé à une réduction de son service pour l’été, «selon la demande prévisible et les niveaux d’achalandage observés pour la saison estivale», plus bas que le reste de l’année en raison des vacances. Exo a également repris la perception des titres à bord de ses autobus depuis le 1er juillet pour éponger ses dettes. «Exo continuera d’être aux aguets de l’évolution de l’achalandage avec la reprise des activités pour s'assurer que le financement de l’ARTM lui permette d’ajuster son niveau de services en conséquence», a conclu la porte-parole. Transport adapté Par ailleurs, exo s’est ajouté de nouvelles responsabilités pendant la pandémie en rapatriant dans son giron le service de transport adapté, connu sous le nom de TARSO. L’intégration de l’organisme à but non lucratif aux activités d’exo était prévue depuis la création du gestionnaire de transport en commun en 2017. «Pour l’instant, le statu quo est maintenu pour la grille tarifaire et le territoire de desserte pour la clientèle auparavant desservie par TARSO», précise exo.