Fédérales 2025 : Alain Therrien perd La Prairie-Atateken, mais reste serein

Alain Therrien a été élu sous le Bloc québécois en 2019. (Photo : Le Reflet – Guillaume Gervais)
À la fois nerveux et confiant, Alain Therrien du Bloc québécois était serein lors de son rassemblement électoral à la Piazzetta à Candiac. À la fin de la soirée, le candidat dans La Prairie-Atateken a concédé la victoire alors que le candidat libéral Jacques Ramsay a gagné la circonscription avec plus de 6 000 voix d’avance.
Élu pour une première fois avec le Bloc québécois en 2019, Alain Therrien estime que les Libéraux ont utilisé la peur pour se faire élire. Néanmoins, il a le sentiment du devoir accompli après avoir «donné tout son maximum» pendant la campagne.
«On ne peut qu’être fier du travail qu’on a fait, croit-il. On est allé jusqu’au bout de nos ressources, j’avais une équipe extraordinaire, aguerrie, composée de gens de cœur et d’action. Il faut croire que nous n’avons pas été en mesure de surmonter la peur que les gens avaient. Une peur que je trouve déraisonnable et qui a été manipulée par des gens pour se faire élire.»
M. Therrien avait mentionné au Reflet pendant la campagne qu’il aurait aimé relancer les travaux pour freiner l’érosion des berges de la rivière Saint-Régis. Il avait réussi à débloquer un financement fédéral de 20,4 M$ lors de son récent mandat. Il désirait également dénicher une aide financière pour la rivière de la Tortue qui subit les mêmes problèmes.
Parmi ses réalisations, il est fier d’avoir amené un campus de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) à Saint-Constant afin que ses citoyens puissent faire leurs études universitaires près de leur patelin.
«De voir l’UQAM chez nous, un emblème, et que les gens ont su en profiter, je pense que c’est quelque chose que j’ai adoré, a indiqué le Constantin. C’est quelque chose de concret que les gens ont vu.»
Il est également heureux d’avoir soutenu les résidents riverains des berges de la rivière Saint-Régis qui ont vécu des inondations en les guidant dans leurs demandes d’aide financière.
En tenant compte de ce qu’ils entendaient sur le terrain, son équipe et lui ne croyaient pas que l’avance des Libéraux dans les sondages allait se concrétiser. Ils pensaient que les électeurs bloquistes seraient au rendez-vous. La vague rouge a été trop forte, constatent-ils.
«Je ne pars pas triste, j’ai quand même accompli beaucoup de choses, s’est réjoui M. Therrien. Ça, c’est grâce aux électeurs qui m’ont fait confiance pendant deux mandats. Je vous remercie tout le monde. J’ai travaillé très fort pour vous.»