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Jean-Claude Boyer défend son bilan
le mercredi 18 octobre 2017
Modifié à 8 h 47 min le 18 octobre 2017

Le maire sortant fait confiance aux citoyens. Les chiffres que lancent les opposants à son équipe sont une «atteinte à l’intelligence des gens» et M. Boyer est d’avis que personne ne se laissera berner.
«Ce que j’entends présentement, je trouve ça épouvantable!, s’emporte le maire sortant. Il y a des mensonges qui se disent et ces gens-là ne connaissent même pas les chiffres.»
Comme résident de Saint-Constant, M. Boyer n’a pas envie de voir son compte de taxes augmenter de 700$ par année. En tant que gestionnaire et comptable, il ne comprend pas que de tels chiffres puissent circuler.
«Dans le budget d’opérations, il y a 1,8 M$ qu’on va dégager grâce à deux baux qui se terminent, explique-t-il. Avec ces sommes-là, on va pouvoir payer nos investissements pour le centre municipal et le centre aquatique, mais pour le reste, on ne prendra pas ça en charge. Il n’y aura pas d’augmentation de taxes parce qu’on redistribue de l’argent ailleurs.»
Pour les projets de soccerplex, de centre de baseball, de centre aquatique et d’amphithéâtre, M. Boyer assure que des partenaires, commanditaires et grandes entreprises ont été approchés pour en faire la gestion.
Travailler en consensus
Grâce à ses postes de maire et de préfet de la MRC de Roussillon, M. Boyer a rencontré plusieurs administrations au Québec.
«J’ai réalisé que les Villes qui ont avancé, ce sont celles qui ont réussi à travailler ensemble, estime-t-il. À Varennes, il y avait toutes sortes de chicanes et Martin Damphousse a réussi à faire le travail que moi j’ai fait ici et la ville a pris son envol de façon extraordinaire. On ne peut pas travailler dans la chicane. Il faut travailler dans le consensus.»
Quand il a pris le siège de maire en 2013, le conseil était constitué de quatre membres de son équipe et de quatre membres de l’équipe Brault. Malgré les désaccords, ils ont tous été capables de travailler dans une vision commune et font désormais partie d’une même équipe.
Pas blanchi
M. Boyer trouve important de rappeler que Gilles Pepin n’a pas été blanchi. Les chefs accusations de complot, fraude et abus de confiance portés contre son opposant ont été retirées, nuance-t-il.
M.Boyer ajoute que même si les accusations ont été retirées, l’UPAC a conservé ce qui a été saisi à l’hôtel de ville.
«On a demandé à ravoir les documents qui avaient été perquisitionnés à l’hôtel de ville pour nos archives et l’UPAC ne veut pas nous les remettre tout de suite», indique-t-il.
Or, quand on lui demande si l’UPAC fait toujours enquête, M. Boyer répond qu’il ne le sait pas.