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John-Adam Memorial à Delson : un jardin hydroponique à leur école

le jeudi 20 avril 2023
Modifié à 10 h 02 min le 20 avril 2023
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

L’an dernier, le jardin hydroponique avait été plus productif qu’anticipé. (Photo gracieuseté)

À l’école primaire John-Adam Memorial à Delson, c’est un projet de jardin hydroponique qui occupe les élèves de 6e année de la classe de Caroline Dastrevigne.

Depuis octobre, ils cultivent du chou chinois, des fines herbes, des tomates et des poivrons, entre autres, grâce à un appareil intérieur. Les semences sont quant à elles déposées dans un substrat individuel sans terre. Chaque pot est ensuite installé sous des néons, puis un système de tuyaux et de pompes assure que les plants demeurent humides. En trois semaines, les résultats sont visibles, fait savoir Mme Dastrevigne.

Cette initiative, financée notamment par une subvention de 10 000$ de la Caisse Desjardins des-Moissons-et-du-Roussillon, s’inscrit dans une série de projets écologiques lancés à l’école John-Adam Memorial dans les dernières années.

«Nous sommes très axés sur l’éducation extérieure et nous avons un directeur qui aime réaliser de belles choses à l’extérieur de notre école, souligne Mme Dastrevigne. Nous avons des classes attitrées au compostage et au désherbage des potagers dans la cour, notamment. La nôtre gère le jardin hydroponique.»

La première récolte a dépassé les attentes de la classe, qui ne savait plus quoi faire avec tout cette quantité produite, confie l’enseignante. Les légumes ont été remis à l’équipe de cuisine de l’école primaire pour être apprêtés, puis servis en mets préparés à l’école.

«Tout est interrelié, du jardin à la cuisine, et c’est ce qu’on veut faire comprendre aux élèves», fait remarquer l’enseignante.

Celle-ci a diminué la variété de semences pour son deuxième essai, d’autant plus qu’un entretien d’environ une heure par semaine est nécessaire, fait-elle savoir.

«C’est plus exigeant que je le pensais. Le PH doit être ajusté, comme pour une piscine. Il en faut un certain niveau pour les plantes. S’il y en a trop, elles mourront, mais s’il n’y en a pas assez, elles ne pousseront pas», explique-t-elle.

Par ailleurs, la deuxième plantation coïncide avec le Jour de la Terre le 22 avril, ajoute l’enseignante, où d’autres activités de sensibilisation à l’environnement auront lieu à l’école.

Des élèves de la classe de l'enseignante Caroline Dastrevigne (au centre) participent au projet du jardin hydroponique. (Photo: Le Reflet - Audrey Leduc-Brodeur)