Faits divers

L’aide s’organise auprès des sinistrés de l’incendie à La Prairie

le jeudi 26 septembre 2019
Modifié à 17 h 05 min le 26 septembre 2019
Par Hélène Gingras

hgingras@gravitemedia.com

Des membres de la Maison de la famille Kateri ont spontanément entrepris une collecte d’objets sur les réseaux sociaux pour le couple et leur bébé jetés à la rue à la suite de l’incendie de leur logement dans le Vieux-La Prairie, le jeudi 19 septembre. L’organisme coordonne le tout. Les gens intéressés à faire des dons sont invités à consulter la liste des besoins de la famille, disponible sur la page Facebook de la Maison de la famille Kateri. Ils doivent ensuite contacter l’organisme par téléphone (450 659-9188), courriel ou Facebook avant de se présenter à l’organisme. Ce, afin d’éviter les dons d’objets en double, voire en triple. Les sinistrés Gina Calabrino et son conjoint Dominic Tremblay, parent du petit Tristan, presque 10 mois, sont atteints droit au cœur par cette vague d’entraide. «On est touchés par la générosité des gens parce qu’on n’a pas l’habitude de demander quoi que ce soit. Ils ont pris cette initiative sans qu’on le demande, c’est incroyable», a dit Mme Calabrino, qui fréquente l’organisme. «J’ai toujours dit que la Maison de la famille Kateri porte bien son nom et là, je n’ai pas de mots pour dire comment ils sont dévoués à leurs membres», a-t-elle ajouté. Relocalisés Après avoir passé quelques nuits à l’hôtel, le couple et leur bébé ont déniché un appartement vacant à Saint-Jean-sur-Richelieu. «On est vraiment privilégiés, c’était inespéré de trouver un appartement aussi rapidement», a-t-elle reconnu. Ils ont tout perdu dans l’incendie. Même s’ils sont assurés, dans l’immédiat, ils ont besoin de meubles et différents articles. «On ne se laisse pas abattre et on regarde vers l’avant», a poursuivi Mme Calabrino. Leur petit bébé - «un bébé sourire, heureux et épanoui» - les aide aussi à se raccrocher au moment présent, a-t-elle expliqué. «Néanmoins, le quartier va beaucoup me manquer, a admis Mme Calabrino qui habitait ce duplex depuis 2013. J’aimais beaucoup le parc, les arbres, la Maison de la famille Kateri… Je marchais souvent jusqu’à l’église.» Leur voisin sans assurance L’autre résident du duplex, Frederick Bernier-Gagnon, a aussi tout perdu dans l’incendie. Lui n’a pas d’assurances. «Si on reçoit des objets en trop, on va lui donner. Sinon, ils seront remis à un organisme qui aide les familles dans le besoin», a promis Mme Calabrino. Le temps de se relever, M. Bernier-Gagnon a trouvé refuge temporairement chez une amie, aussi à Saint-Jean-sur-Richelieu. Il cherche des meubles, dont un divan, un ensemble de chambre et une table de cuisine. «Il y a des gens dans le Vieux-La Prairie qui m’ont donné des vêtements quand je suis arrivé sur les lieux de l’incendie après mon travail», a-t-il mentionné. Chaque soir après le travail, il retourne sur les lieux du drame dans l’espoir de retrouver ses deux chattes âgées de 8 ans qui semblent s’être sauvées pendant l’incendie. Elles n’ont pas été retrouvés dans les débris. L’une est noire, l’autre est noire et blanche. Pour contacter M. Bernier-Gagnon, le joindre par courriel au fgagnon5@hotmail.ca. [caption id="attachment_72416" align="alignnone" width="444"] chatte2[/caption]