Sports

Un Laprairien veut faire sa place sur le circuit de la PGA

le vendredi 03 août 2018
Modifié à 14 h 47 min le 03 août 2018
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

Plus d’une semaine après sa participation à l’Omnium canadien de golf, tenu du 26 au 27 juillet à Oakville, en Ontario, Joey Savoie dresse un bilan positif de son expérience. Le résident de La Prairie a côtoyé les plus grands joueurs du circuit de la Professionnal Golfer Association (PGA), en plus d’obtenir une visibilité qui pourrait lui permettre de grimper les échelons. Le jeune homme de 23 ans n’a pas réussi à se qualifier pour les rondes finales du week-end. Il a joué deux coups sous la normale la première journée et la normale le lendemain. «C’est clair que j’aurais aimé faire la coupure et je sentais que j’avais les capacités pour me qualifier, admet-il. Ce sont des petits détails qui ont fait la différence, certains coups ou décisions que j’ai pris. C’était la première fois que je jouais au terrain de Glen Abbey.» Néanmoins, il se dit heureux de sa performance, étant donné qu’il s’agissait de sa première participation à un tournoi de la PGA, le circuit de golf le plus prestigieux au monde. «J’ai aussi pu rencontrer plusieurs joueurs, dont Mike Weir, Joel Dahmen, Shane Lowry, etc.», raconte-t-il. Équipe nationale Récemment sélectionné par Golf Canada pour jouer avec l’équipe nationale amateur, Joey Savoie a bénéficié d’un des quatre laissez-passer offerts par la fédération à des joueurs canadiens amateurs. «Ça me donne une bonne visibilité. Les gens commencent à me connaître dans le circuit. Si je veux être professionnel, je dois participer aux plus grands tournois», dit-il. Le diplômé du Collège Jean de la Mennais à La Prairie a connu une ascension fulgurante, passant du 250e rang amateur au 75e en moins de huit mois. «J’aimerais atteindre le circuit professionnel dans un an, espère le champion amateur québécois de 2016. Je sais que j’ai certaines techniques à travailler encore pour y parvenir.» Le soutien de Golf Canada dans son parcours est indéniable, souligne-t-il. «La fédération paie les coûts liés à notre participation à certains tournois. Nous avons aussi accès à des entraîneurs et préparateurs psychologiques», explique le jeune homme. Un champ de pratique dans sa cour Le natif de Saint-Jean-sur-Richelieu a littéralement grandi avec un bâton de golf dans les mains. La cour de la résidence familiale servait quasiment de champ de pratique, étant donné que la maison était située à proximité du trou numéro 7 du Club de golf Pinegrove. «La famille du côté de ma mère adore le golf. Mon oncle a notamment joué au niveau professionnel. J’ai commencé à pratiquer le golf avec mes grands-parents à l’âge de 6 ans», raconte Joey Savoie. «Il y en a que c’est le hockey, d’autres le soccer. Moi, c’est le golf!» enchaîne-t-il.
«Je n’étais pas anxieux, plutôt excité. Ça vient avec le fait de jouer dans la PGA. Il faut composer avec le stress.» -Joey Savoie