Faits divers

Le chien âgé d’une femme malade volé dans sa cour à La Prairie

le vendredi 07 mai 2021
Modifié à 11 h 29 min le 07 mai 2021
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

Le 9 avril, la mère de Sylvie Raymond, âgée de 84 ans et atteinte de paralysie, a perdu son précieux compagnon, un chien de race chihuahua avec qui elle passait tout son temps. Des individus à bord d’un camion cube l’ont dérobé directement dans sa cour avant, rue Bellerose à La Prairie. À lire aussi: Sept conseils contre les vols de chiens Mme Raymond se souvient qu’au moment de la disparition de l’animal nommé Toby, elle le sortait afin qu’il aille faire ses besoins. «On allait toujours avec lui. Il descendait les marches et allait toujours à la même place. Cette journée-là, j’étais dehors et le téléphone a sonné, je suis entrée dans la maison à peine deux minutes et en ressortant, le chien n’était plus là», relate-t-elle. Selon elle, le chihuahua n’avait pas l’habitude de rester longtemps dehors et était craintif. Pour ces raisons, la famille n’avait pas fait micropucer l’animal et celui-ci ne portait pas de collier. La cour où il se trouvait n’est pas clôturée.
«Combien de chiens va-t-il voler comme ça? C’est épouvantable!» -Sylvie Raymond
La fille de la propriétaire de Toby a interrogé les voisins. «L’un d’eux faisait des rénovations, donc il y avait des gens chez lui. Son attention était ailleurs, mais il nous a dit qu’il a vu un homme flatter le chien», fait-elle savoir. [caption id="attachment_108506" align="alignleft" width="439"] Photo gracieuseté[/caption] Une autre voisine lui a offert de regarder les images de ses caméras de surveillance. «On voit le camion. Un individu sort et regarde nerveusement les gens dehors sur le terrain d’à côté. Il se penche et prend le chien sous ses bras. Il était tout près des escaliers. Si j’étais sortie quelques secondes plus tôt, je l’aurais pris sur le fait», relate celle qui n’a jamais revu Toby. Le chien de 16 ans pesant environ 5 ou 6 livres est dans la famille depuis toujours. À l’époque, il appartenait à la tante de Mme Raymond, décédée d’un cancer. «Ma mère souffre de paralysie complète du corps et est en chaise roulante. Elle l’avait toujours sur elle. C’est difficile pour elle. Ce l’est encore plus de se demander comment le petit chien a été traité», dit-elle. L’animal était partiellement aveugle et avait des problèmes de hanches, de reins et de diabète. Il devait prendre des médicaments et mangeait de la nourriture spéciale. À ce stade-ci, Mme Raymond croit qu’il n’a pas survécu, un constat qui, confie-t-elle, lui brise le cœur. Enquête Sans donner de détails à savoir si d’autres cas ont été rapportés, comme certains l’avancent sur les réseaux sociaux, la Régie intermunicipale de police Roussillon confirme qu’une enquête est en cours et que le malfaiteur est toujours recherché. Toute information peut être communiquée au sergent détective Steve Gagnon 450-638-0911, poste 441.