Culture

Le Chœur de La Prairie interprétera une œuvre majeure

le mardi 17 mai 2016
Modifié à 0 h 00 min le 17 mai 2016

En acceptant la proposition de l’Orchestre symphonique de l’Isle et du Grand Chœur de Montréal de participer au Requiem de Verdi, le Chœur de La Prairie s’est attaqué à une œuvre majeure du répertoire classique.

«Dans le milieu, on dit que quand on chante cela, on peut chanter n’importe quoi après», affirme Manon Gagnon, responsable de la publicité et du recrutement du Chœur de La Prairie.

Selon la choriste, le Requiem de Verdi relève plus de l’opéra que de la musique sacrée et du chant religieux.

«Il y a beaucoup de variations vocales. Il y a des passages qui vont du chuchotement à des chants incroyables, explique-t-elle. On nous demande de se prendre pour des chanteurs d’opéra, car il y a des parties assez intenses, particulièrement lorsque les chœurs se répondent.»

Le groupe a collaboré auparavant avec le Grand Chœur de Montréal.  

«Cela fait à peine deux ans que nous existons, mais nous avons déjà chanté avec plusieurs solistes connus», fait-elle savoir.  

La chorale laprairienne en est encore à ses débuts et doit travailler fort pour se faire connaître du public de la région.

«La difficulté, c’est que la musique classique n’est pas encore très populaire ici, mentionne Mme Gagnon. Nous sommes des gens qui veulent s’investir dans ce projet et qui sommes amoureux de la musique.»

Accoustique unique

Le fruit de plusieurs mois de travail sera offert au public le 29 mai, dès 15h30, à l’église de la Nativité à La Prairie, puis le 11 juin, dès 20h, à l’église Saint-Jean-Baptiste à Montréal. L’acoustique unique de l’église de la Nativité fait en sorte que les choristes n’auront pas besoin de micro sur scène. Les deux chœurs et l’orchestre seront accompagnés des solistes Caroline Bleau, Ariane Girard, Thomas Macleay et Philippe Bolduc. Les billets sont en vente via Admission au coût de 35$ par adulte et 25$ par enfant.