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Le défi d'une famille : jouer dehors tous les jours de l'année !

le mercredi 23 janvier 2019
Modifié à 10 h 13 min le 23 janvier 2019
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

Aller jouer au parc avec ses jeunes enfants n’a rien d’extraordinaire. Sauf, si vous décidez de le faire pendant 365 jours, qu’importe les rigueurs de la météo. C’est le pari que fait Audrey Hammond, une mère de famille qui se désole que les enfants passent trop de temps devant les écrans.     Elle a entamé son défi baptisé le Workhard Play Outside, le 1er janvier. «Ça consiste à jouer dehors tous les jours de 2019. À travers la routine, le travail, les imprévus de la vie, beau temps, mauvais temps, malade ou pas, rien ne m’arrête! Je vais dehors! Je trouve toujours le temps et l’énergie pour y arriver», indique au Reflet la maman. Travailleuse à son compte, Mme Hammond est mère de deux filles, Frédérique et Adélie, âgées respectivement de 3 et 1 an. Avant de plonger dans cette aventure, la résidente de Candiac a relevé deux défis similaires du 28 janvier au 28 mars et du 4 novembre au 31 décembre 2018.     [caption id="attachment_56445" align="aligncenter" width="521"] (Photo : Le Reflet - Denis Germain)[/caption]   Qu’importe le froid En compagnie de ses filles, Audrey Hammond affronte depuis janvier les grands froids avec des journées où la température descend jusqu’à -20o C. «L'autre jour, ma belle-mère m'a regardée par la fenêtre. Je jouais dans un parc derrière chez elle. Elle trouvait que c’était trop froid pour mes filles et qu’elles avaient les joues trop rouges! Pour moi, les joues rouges, c’est magnifique», dit-elle avec sourire. Mme Hammond reconnaît qu’elle n’apprécie pas toujours les écarts de température, surtout en saison estivale. «L’été, je déteste la canicule et aller au parc quand il fait trop chaud. Mais je n’y pense pas tout de suite. Je prends mon défi au jour le jour», dit-elle.  
«Je veux avoir un impact positif dans la communauté locale; que les gens suivent le mouvement et sortent dehors avec leurs enfants.» - Audrey Hammond
  Elle ne craint pas non plus le grésil ni la pluie, dans la mesure où sa demeure dispose d’un gazebo. «Les enfants mettront leur capuchon et on ira jouer dans les flaques d’eau sans aller au parc. Je ne suis pas une martyre. On restera moins longtemps dehors», poursuit-elle. Habituellement, elle passe entre 30 et 45 minutes à l’extérieur. Dans son défi, elle implique également sa belle-fille de 13 ans, Alyssa, lorsqu’elle est de garde chez elle. À l’occasion, selon son emploi du temps, son mari y participe aussi. Seul bémol qu’elle déplore: l’impossibilité d’utiliser les toilettes des parcs qui sont fermées durant la saison hivernale. Cette situation n’est pas pratique pour sa fille aînée déjà propre.   [caption id="attachment_56447" align="aligncenter" width="521"] Audrey Hammond avec ses filles Adélie et de Frédérique. (Photo : Le Reflet - Denis Germain([/caption]   Réseaux sociaux et bienfaits Afin d’inciter d’autres parents à suivre son exemple, elle publie quotidiennement des photos de ses activités sur la page Facebook. «Je veux montrer que c’est possible en pleine saison hivernale de sortir avec ses tout-petits. Une dizaine de mères et deux papas m’ont dit qu'ils suivaient mon exemple», affirme-t-elle.   Des bienfaits qui se voient Audrey Hammond souligne les bienfaits dont bénéficient ses enfants depuis qu’elle a entrepris cette démarche. «Il y a une grosse différence concernant leurs apprentissages. Leur mobilité et leur équilibre sont développés parce qu’ils jouent dehors. Ils courent, ils inventent des jeux, ils se cachent. C’est tout un monde imaginaire qu’ils créent», note-t-elle. «Quand j’étais jeune, ma mère m’envoyait jouer dehors. Elle n’avait pas besoin de m’imposer de défi pour que j’y aille. Et c’est les valeurs de ma mère que je désire transmettre à mes enfants», conclut-elle.