Le Marché des jardiniers maintenant administré par les marchands !

Le Marché des jardiniers de La Prairie existe depuis plus de 50 ans. (Photo: Le Reflet ‒ Archives)
C’est ce samedi 10 mai que le Marché des jardiniers de La Prairie amorce sa saison. Et pour cette année, changement de cap; le marché est maintenant administré par une coopérative de marchands. «On est comme un enfant qui part de chez ses parents», illustre Guillaume Duranceau-Thibert, l’un des quatre membres du nouveau conseil d’administration.
Le marché était jusqu’à récemment géré par l’Association des producteurs maraîchers du Québec (APMQ). D’un commun accord, cette dernière a cédé le bail du marché à ses marchands, au grand bonheur de ceux-ci.
«L’APMQ a beaucoup de dossiers et nous, on avait le désir de reprendre en main notre destinée, de pouvoir se diriger nous-mêmes sur le terrain», explique Guillaume Duranceau-Thibert, qui assure cependant qu’il y a toujours eu une bonne entente avec l’Association.
Celui que l’on peut retrouver au kiosque Les jardins de Louise souligne néanmoins que la nouvelle structure simplifiera certaines procédures : «de petites choses pouvaient parfois prendre beaucoup de temps, ça passait par plusieurs têtes».
«Le sentiment fondamental en venant au marché est celui de l’appartenance. C’est une force du marché et l’idée est d’être encore plus près des gens», ajoute-t-il.
Un marché avec une âme
Le Marché des jardiniers et ses 17 familles vont bien, soutient Guillaume Duranceau-Thibert.
«On est à pleine capacité, tout est loué. Et ce qui est le fun, c’est qu’on voit la nouvelle génération. Moi, ma mère est là depuis longtemps, elle se retire tranquillement et je le vois partout. Ce sont des jeunes qui reprennent ça. C’est super dynamique, il y a de nouvelles idées», évoque-t-il.
Il croit également que le marché peut profiter des nombreux projets de logements dans la région pour attirer les nouveaux résidents.
«Je fais plusieurs marchés, je vois ce qui se fait ailleurs, ailleurs dans le monde, et on a un beau marché. Il y a une âme à ce marché-là et c’est ce qu’on veut préserver», souligne-t-il.
Dans nos archives : Le Marché des jardiniers souffle ses 50 bougies