Marche mondiale des femmes : Lancement des mobilisations à Candiac
Près de 500 personnes étaient présentes à Candiac lors du lancement. (Photo tirée de Facebook)
À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes (CQMMF) a donné le coup d’envoi des mobilisations féministes de 2025 lors de l’événement de lancement, le samedi 8 mars, au parc André-J.-Côté, à Candiac.
Pour l’occasion, l’organisme a présenté son calendrier d'actions qui se conclura avec la Marche mondiale des femmes le 18 octobre à Québec, avec le slogan Encore en marche pour transformer le monde. Il a choisi Candiac pour lancer cette campagne, puisque neuf des 25 féminicides survenus au Québec en 2024 sont survenus en Montérégie.
Lors du lancement, trois tables d’animations ont été mises en place afin d’aborder les grandes orientations de la campagne. Il y a également eu plusieurs prises de parole.
La Marche mondiale des femmes est représentée dans 65 pays à travers le monde. (Photo tirée de Facebook)
La CQMMF souhaite dénoncer le continuum de la violence envers les filles et les femmes, la pauvreté qui représente une violence systémique et le capitalisme responsable de la crise climatique et de l’effondrement de la biodiversité au détriment de la santé et de la vie des populations et celles des prochaines générations.
Julie Antoine, porte-parole de la Marche mondiale des femmes ne cache pas qu’elle est inquiète de voir les comportements envers les femmes qui se détériorent non seulement au sud de la frontière, mais dans plusieurs autres pays.
«C’est un retour en arrière, se désole-t-elle. On voit des symboles de suppression des femmes à travers le monde. En tant que femme et en tant que mère, c’est très inquiétant. Mais ce n’est pas la première fois que ça se passe. Il faut qu’on soit ensemble et qu’on reste mobilisé.»
La CQMMF est un regroupement national féministe qui a pour mission de promouvoir l’égalité entre toutes et tous, de lutter contre les discriminations systémiques et de contribuer à l’élimination des causes de la pauvreté et de la violence.