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REPORTAGE VIDÉO - Des élèves à la rencontre des Premières Nations

le vendredi 22 novembre 2019
Modifié à 13 h 50 min le 22 novembre 2019
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

https://www.dailymotion.com/video/x7oc693 Une classe de 4e année de l’école Plein-Soleil à Candiac a reçu de la belle visite au cours des dernières semaines. Dans le cadre du programme À la rencontre des Premières Nations, Barbara Kaneratonni Diabo, danseuse et chorégraphe originaire de la Nation Mohawk de Kahnawake, est venue leur en apprendre sur la culture et les mœurs autochtones. Organisé par Communication-Jeunesse en collaboration avec le ministère de la Culture et des Communications, ce projet de mini-résidences se déroule du 22 octobre au 6 décembre à travers la province. Chaque mini-résidence consiste en trois rencontres auprès d’un même groupe de jeunes. L’école Plein-Soleil a permis au Reflet d’assister à la troisième rencontre de Barbara Diabo avec le groupe de 4e année. Les élèves, déjà habitués à l’accueillir, étaient forts heureux de la revoir pour une nouvelle activité. «Elles sont vraiment belles tes danses», a dit d’entrée de jeu une jeune fille à la danseuse professionnelle, en référence à sa dernière visite. «C’est important d’apprendre d’autres cultures en général, mais surtout la culture originale d’ici, explique Mme Diabo en entrevue avec le Journal. Si on invite les vrais autochtones, ça donne plus une réalité de ce qu’est notre culture quand on la partage avec les jeunes.» L’histoire derrière Lors de ses trois visites, Mme Diabo voulait surtout «montrer comment on peut raconter des histoires avec les outils que nous, on a utilisés». «Dans la première classe, j’ai montré quelques danses iroquoïennes, explique-t-elle. Ensuite je leur ai dit d’inventer une danse avec un groupe pour parler d’un animal.» Pour sa troisième visite, Mme Diabo a expliqué aux élèves ce qu’est un wampum. Utilisé par les autochtones, il s’agit d’un bracelet fait de coquillages. Les couleurs et dessins qu’on y retrouve racontent une histoire. Après leur avoir montré quelques photos, l’artiste a invité les élèves à créer leur propre bracelet à l’aide d’outils de bricolage qu’elle avait amenés. Chaque élève devait ensuite expliquer l’histoire de son bracelet à la classe. «Ils sont très curieux et auraient voulu que je reste plus longtemps. À cet âge, je veux juste piquer leur curiosité pour qu’ils veuillent en savoir plus à ce sujet en vieillissant. Peut-être qu’il y aura une meilleure relation entre les nations comme résultat», conclut-elle.