Opinion

Restauration de l'ancienne carrière de La Prairie : avec vous avant tout!

le lundi 20 janvier 2020
Modifié à 10 h 50 min le 20 janvier 2020

Le 28 janvier 2020 aura lieu une première soirée d’information et de consultation sur l’avenir du site de l’ancienne briqueterie de La Prairie intégrant une immense carrière désaffectée. En amont de cette rencontre, je souhaite partager certaines réflexions avec la collectivité de La Prairie. Bien avant de prendre possession du site, j’ai fait plusieurs vérifications, consultations et études qui m’ont convaincu qu’il y avait là une belle occasion de développer un projet fort intéressant pour la communauté laprairienne. Mes échanges, soutenus dans certains cas, avec plusieurs intervenants, dont les instances municipales, scolaires et commerciales, me l’ont confirmé. Ceci étant dit, après mon acquisition du site, j’ai vite constaté que la municipalité de La Prairie n’était pas pressée d’aborder le développement du site comme tel, ce que je peux comprendre compte tenu de l’importance du projet au cœur de la ville. Or, j’étais loin de m’imaginer qu’elle ne souhaiterait pas me rencontrer et tenterait de m’empêcher d’exécuter des travaux de préparation du site en vue de sa restauration et de sa réhabilitation, travaux qui doivent être effectués quoiqu’il advienne. D’autant plus que tous les avis juridiques obtenus m’avaient confirmé que j’étais en règle et que le ministère de l’Environnement du Québec favorisait la restauration de ces lieux désaffectés, et ce, pour des raisons environnementales évidentes. La restauration et la réhabilitation du site prendront des années… 8, 10, 12 ans avant qu’il puisse être aménagé. Voilà bien un laps de temps amplement suffisant pour prendre le temps ensemble de réfléchir au développement du site. Pourquoi empêcher les travaux de préparation du site en vue de sa restauration qui est nécessaire ? Pourquoi laisser circuler des informations fausses et biaisées ? Pourquoi m’envoyer des avis d’infraction à répétition que je dois contester pour protéger mes droits ? Pourquoi ne pas avoir voulu me rencontrer après que je sois devenu propriétaire ? Pourquoi les autorités municipales (La Prairie et MRC de Roussillon) ont mis fin aux échanges de l’automne dernier afin de trouver une solution gagnante pour tous ? La requête récemment faite auprès d’un juge n’empêche aucunement que les parties se parlent. Devant toutes ces questions pour lesquelles je n’ai pas de réponse. Devant le fait que je n’aie pas été convié formellement comme partie prenante incontournable à la rencontre du 28 janvier, je ne vous cacherai pas que je suis extrêmement désolé de l'état de la situation dans ce dossier. Toutefois, je tiens à dire que je suis toujours disposé à travailler avec vous, membres de la collectivité, pour mener à bien ce vaste projet. Je vous souhaite une bonne rencontre le 28 janvier prochain. J’ose espérer que je serai partie prenante des prochaines rencontres parce que c’est avec vous tous et toutes que je souhaite mettre en œuvre un projet qu’ensemble nous pourrons définir avec en trame de fond les intérêts collectifs. Luc Poirier, propriétaire du terrain de l'ancienne briqueterie