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Risques accrus de naufrage, prévient la Garde côtière

le vendredi 11 juin 2021
Modifié à 10 h 51 min le 11 juin 2021
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

Les bas niveaux d’eau du fleuve Saint-Laurent et du lac Saint-Louis augmentent les risques d’échouement et de bris chez les plaisanciers. Et également le risque d’accidents causant des blessures graves ou même la mort, prévient la Garde côtière canadienne.

« Il est possible de prévenir une majorité d’accidents », fait valoir l’organisme dans un communiqué diffusé le 10 juin.
La Garde côtière rappelle que les routes marines utilisées par le passé pourraient ne plus être sécuritaires cet été. Elle recommande de suivre les chenaux balisés, d’avoir des cartes marines à jour, de vérifier les niveaux d’eau et de vérifier tout l’équipement mécanique et électronique avant de partir. Toujours avoir des vestes de sauvetage pour toutes les personnes à bord figure aussi parmi les conseils.

Pas d’incident
À ce jour, les pompiers de Beauharnois n’ont pas eu à intervenir en raison du niveau du lac, a indiqué jeudi Alexandre Laplante, directeur adjoint du Service de sécurité incendie de la municipalité. Celui-ci recommande néanmoins la prudence. « Avant de partir, il est conseillé de consulter les cartes et d’utiliser les applications qui peuvent indique les hauts-fonds », a-t-il souligné.


Sécheresse
Le niveau du lac Saint-Louis se situe sous la médiane de saison depuis le 5 avril. Le 9 juin il atteignait 21 m alors que la médiane est de 21,52 m, selon les données du Centre d’expertise hydrique du Québec.
Les faibles précipitations depuis un an causent le phénomène. « Les 12 derniers mois auront été les plus secs que nous ayons connu dans la région du lac Ontario depuis 1966. Les cartes canadiennes et américaines de surveillance de la sécheresse montrent des conditions hydrométriques qui varient d’anormalement à modérément sèches dans le bassin », informe dans un communiqué le Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent. Ses chiffres proviennent de la base de données Hydromet du GLERL et de celle du US Army Corps of Engineers. L’organisme est chargé de contrôler le débit du lac Ontario qui alimente le fleuve Saint-Laurent. Plusieurs lui ont fait part de craintes concernant le bas niveau d’eau, précise le Conseil. Il assure suivre la situation de près. Il a prévu des réunions publiques virtuelles afin de faire le point sur la situation. « Le Conseil a prévu ces réunions afin d’informer la population sur les conditions actuelles et sur celles prévues cet été et pour prendre note des préoccupations exprimées », indique-t-il. Des réunions via Zoom sont prévues les 15 et 17 juin, de 18h30 à 19h30.

Pour vous inscrire à la réunion du 15 juin, veuillez cliquer ici.

Pour vous inscrire à la réunion du 17 juin, veuillez cliquer ici.

Les questions peuvent être soumises à l’avance par le biais du formulaire se trouvant sur le site Web à l’adresse : https://www.ijc.org/fr/contact/contact_the_international_lake_o.

"Des services d’interprétation simultanée (français et anglais) seront offerts, précise le Conseil. Les réunions se dérouleront en ligne sur la plateforme Zoom, et les questions pourront être posée grâce à la fonction de clavardage de cette même plateforme Zoom. Celles-ci pourront être tapées en anglais ou en français. Si l’une des réunions devait se terminer avant qu’il ait été possible de répondre à toutes les questions soumises, les réponses seront publiées plus tard sur le site Web du Conseil. Il est à noter que les séances seront enregistrées (en anglais seulement). Les enregistrements des réunions seront affichés sur le site Web du Conseil."