Faits divers

Saint-Constant : Le permis d’alcool du Bar 222 sera suspendu pour 18 jours

le mardi 24 juillet 2018
Modifié à 14 h 52 min le 24 juillet 2018
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

En raison «des actes de violence, la présence de drogue, de la surconsommation d’alcool, ainsi que la présence de personnes mineures» récurrents au Bar 222 à Saint-Constant, l’établissement voit son permis suspendu pour 18 jours. Ainsi en a décidé la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec dans un jugement rendu lors de l’audience du 18 juin. L’imposition de la sanction découle d’une entente entre la Régie intermunicipale de police Roussillon et le titulaire des permis d’exploitation de l’établissement (Michel Hébert). La Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec a entériné la proposition commune des deux parties. En retour, l’exploitant du bar s’est engagé à prendre des mesures pour corriger la situation. Parmi celles-ci, la présence de portiers aux portes du commerce tous les vendredis qui s’assureront qu’aucune personne mineure n’accède au bar. Lors de l’audience, les policiers ont présenté une longue liste des interventions qu’ils ont effectuées à cet endroit entre 2012 et 2017. En faisant le décompte de celles-ci, on arrive au nombre de 55 en ce qui a trait au dossier de «violence/surconsommation» et de 34 pour celui de la «drogue». Ce n’est pas la première fois que le Bar 222 écope d’une sanction. Le 29 juillet 2005, l’organisme gouvernemental avait imposé une suspension du permis de dix jours en raison de la présence de personnes mineures.   Quand ? La date d’entrée en vigueur de la suspension n’est pas indiquée dans le jugement. «La décision de suspendre pour une période de 18 jours les permis, licences et autorisations pour l'établissement Bar 222 sera exécutée dès que les services policiers procéderont à la mise sous scellés des boissons alcooliques se trouvant sur les lieux. Une fois la décision ainsi transmise aux policiers, ce sont ces derniers qui déterminent le moment où seront apposés les scellés», a indiqué au Reflet l’avocate Janick Simard, responsable des communications à la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec.