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Sainte-Catherine et Saint-Constant déclarent deux chiens potentiellement dangereux

le mardi 03 novembre 2020
Modifié à 11 h 12 min le 03 novembre 2020
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

Les élus des Villes de Sainte-Catherine et Saint-Constant ont déclaré chacun un chien dangereux sur leur territoire respectif. L’un des animaux a dû être euthanasié. Du côté de Sainte-Catherine, les élus ont agi au sujet d’un chien de race Boxer portant le nom de Simba. Ce dernier a infligé une blessure à une fillette dont la mère a ensuite porté plainte à la Régie intermunicipale de police Roussillon, selon le procès-verbal d’une séance extraordinaire du conseil, tenue le 14 octobre. Considérant la gravité de ladite blessure et du fait qu’il s’agit d’une récidive aggravée concernant ce même chien, puis basé sur le rapport d’un vétérinaire ayant évalué à 8 sur 10 le niveau de dangerosité de l’animal, les élus ont déclaré le chien dangereux. Ce, en vertu des articles 8 et 9 du Règlement d’application de la Loi visant à favoriser la protection des personnes par la mise en place d’un encadrement concernant les chiens. Toutefois, en vertu de l’article 11 du même règlement, la propriétaire de l’animal a dû le faire euthanasier. Elle avait cinq jours pour procéder. Entretemps, elle ne devait pas garder le chien en présente d’un enfant de 10 ans ou mois sans la supervision constante d’une personne majeure, avait l’obligation de garder le chien de façon à l’empêcher de sortir des limites de son terrain et l’animal devait être muselé en tout temps à l’extérieur. Saint-Constant Le conseil municipal de Saint-Constant a quant à lui déclaré, en vertu du même règlement adopté en mars 2020, qu’une chienne de race Labrador croisée Husky nommée Lesly représente un risque pour la santé ou la sécurité publique. La Ville affirme avoir été avisée d’un événement l’impliquant, survenu le 12 juin, lors d’une séance ordinaire du conseil, le 15 septembre. Elle ne détaille cependant pas l’incident. Les conclusions du rapport de l’examen réalisé pour évaluer l’état et la dangerosité de la chienne concernée ont été rendues le 24 juillet. Sans retour de la part des propriétaires en août, la Municipalité a résolu de déclarer leur animal, identifié dans un dossier de la Régie intermunicipale de police Roussillon, comme étant potentiellement dangereux.