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Surplus de 2,4 M$ à Sainte-Catherine

Il y a 5 heures
Modifié à
Par Tristan Ouimet, Initiative de journalisme local

touimet@gravitemedia.com

Le rapport financier 2024 de la Ville de Sainte-Catherine a été déposé le 10 juin. (Photo : Le Reflet – archives)

Au terme de l’exercice financier 2024, la Ville de Sainte-Catherine termine avec un excédent de fonctionnement non consolidé d’un peu plus de 2,4 M$ ; un résultat notamment de la «vigueur du marché immobilier» et de dépenses «moindres» que prévu en raison de la pénurie de main-d’œuvre.

À la séance ordinaire du conseil municipal le 10 juin, la Municipalité a déposé son rapport financier pour l’année 2024.

«Les résultats financiers de cette année illustrent notre engagement à gérer rigoureusement les fonds publics, tout en maintenant des services de qualité et en investissant dans des projets répondant aux besoins de notre communauté», explique la mairesse Jocelyne Bates. 

«Ils témoignent de notre volonté d’assurer la stabilité financière de Sainte-Catherine et de notre capacité à nous adapter aux réalités économiques, en conciliant prudence et ambition», ajoute-t-elle. 

Revenus 

L’excédent sur les revenus représente un montant d’un peu moins de 700 000$. Avec la reprise du marché immobilier, la Municipalité a reçu 623 071$ de plus qu’au budget initialement prévu grâce aux droits sur les mutations immobilières. 

Avec une hausse des taux d'intérêt sur les revenus de placements, un surplus de 125 660$ a été enregistré.

La Ville a reçu 195 455$ en subventions pour des projets tels que l’accès universel et le plan directeur du RécréoParc. 

Les revenus provenant de la taxation ont cependant subi un recul de 260 122 $ entre autres «en raison du report de projets de constructions industriels et résidentiels en lien avec la hausse des taux d’intérêt et des coûts de construction», précise Sainte-Catherine.

Dépenses 

La Ville de Sainte-Catherine indique que les dépenses se sont avérées «inférieures aux prévisions», ce qui génère un excédent d’un peu plus de 1,7 M$.

«Cette situation s’explique principalement par la persistance de la pénurie de main-d’œuvre qui touche l’administration municipale», ajoute-t-elle.

La Municipalité a notamment économisé sur la masse salariale (779 412$), ce qui est attribuable à des absences prolongées et à des délais de recrutement plus longs qu’à l’habitude, sur l’achat de l’eau (234 924$), sur la Régie incendie (253 644$), sur le déneigement (200 648$) ou encore grâce à d’autres variations sur les charges (478 889$), que ce soit informatique, entretien chaussée et honoraires.

Comme la consommation d’eau par habitant a diminué en 2024 et qu’il y a eu une baisse du nombre de fuites obtenue grâce à l’entretien préventif du réseau, il y a eu moins de dépenses sur l’achat de l’eau. 

Le poste de déneigement affiche quant à lui une économie en raison des précipitations de neige qui étaient moins abondantes durant la saison 2023-2024 et à la variation du prix du diesel au cours de cette période.

Un partage d’excédents non anticipé de la Régie incendie a aussi permis à la Ville d’économiser. 

«Cependant, en raison de la hausse des taux d’intérêt, du renouvellement de dettes et de l’inflation, les frais de financement ont augmenté de 217 930$, informe la Municipalité. Par ailleurs, la Ville a enregistré une hausse des dépenses de 150 000$ pour le RécréoParc, attribuable à une saison estivale marquée par des précipitations abondantes, notamment la tempête Debby, la fermeture temporaire de certaines installations et une diminution d’achalandage.»

Dette à long terme 

La dette à long terme pour l'ensemble des contribuables s'élève à 45,2 M$, alors que celle pour une partie des contribuables (secteur), se chiffre à 13,1 M$. 

Celle envers le gouvernement du Québec est d’un montant de 4 M$. 

Investissements en 2024

En 2024, des projets d’immobilisations totalisant 10,2 M$ ont été réalisés, dont environ 2 M$ provenaient de subventions, soit 19,4 % du montant investi. 

Parmi ceux-ci figure la reconstruction du parc de la Providence, dont le coût final est estimé à 2,2 M$, financé par une subvention de 1,3 M$ et par le fonds de parc. 

Les autres projets incluent la construction de la rue Léo (9,4 M$), le programme de réfection de la chaussée (724 000 $) et la réhabilitation du boulevard des Écluses (2,2 M$), appuyée par une subvention de 250 000 $.