Tennis : un tournoi international féminin à Brossard

Le Sani Sport de Brossard sera l’hôte d’un tournoi féminin du Circuit ITF World Tennis, du 4 au 10 mars, lors duquel il recevra une soixantaine de joueuses canadiennes et internationales qui s’affronteront pour remporter une bourse de plus de 20 000$.

Le centre sportif accueillera un tournoi professionnel de cette envergure pour la première fois de son histoire, selon le président du tournoi Ricky Twynam. La gagnante de la compétition recevra 15 points au circuit de la WTA. Parmi les participantes, la Brossardoise Sara-Maria Calmuchi représentera son patelin.

«C’était dans notre objectif d’organiser un premier tournoi pro afin de promouvoir le tennis et d’offrir à nos membres et nos jeunes élites l’occasion de voir du tennis de niveau international», explique-t-il.

Les organisateurs espèrent que cet événement augmentera la visibilité du Sani Sport et qu’il deviendra «une référence du tennis au Canada».

Les spectateurs pourront assister à une soixantaine de matchs gratuitement. Le centre prévoit recevoir près de 5 000 personnes.

«C’est un tournoi très important pour nous, poursuit M. Twynam. On voit ça plus grand dans le futur, mais il faut démarrer par une fondation. Notre objectif serait d’offrir un plus grand prix.»

Le tournoi mettra en vedette au moins trois Canadiennes au tableau principal : Ana Grubor (7e tête de série), Rhea Verma (12e) et Iulia Bucea (14e).

«Grubor, 20 ans, évolue sur le circuit ITF depuis 2021 et compte déjà deux quarts de finale, indique Tennis Canada. Verma, 24 ans, est une diplômée de l’université de Louisville, et prendre régulièrement part à des épreuves de l’ITF depuis l’an dernier, tout comme sa compatriote Bucea, qui est âgée de 18 ans.»

Selon la fédération sportive, les autres joueuses à surveiller sont la Française Alice Robbe, favorite du tournoi, ainsi que l’Américaine Mia Yamakita, neuvième tête de série.

Tennis Canada

Daniela Petkova, co-propriétaire du Sani Sport, reconnait que le tennis est en effervescence au Québec, notamment grâce aux succès des joueuses canadiennes Leyla Fernandez, Bianca Andreescu et Rebecca Marino, même si certaines ont connu des difficultés dans les derniers temps.

«Cette année, c’est plus difficile pour les Canadiens dans les épreuves individuelles, mais en équipe, on a été très bon en gagnant la Coupe Davis et la Fed Cup», estime-t-elle.

Celle qui a joué au tennis à un haut niveau croit que les joueurs qui prennent le chemin des universités américaines reviennent avec plus d’outils sur le circuit professionnel.

«Les quatre années à l’université font vraiment une différence, croit Mme Petkova. Tu arrives plus mature physiquement et mentalement.»

M. Twynam confirme que plusieurs Québécois ont connu du succès dans les rangs américains, notamment Gabriel Diallo et Raphaëlle Leroux, qui ont remporté des championnats avec l’université du Kentucky.

«Les États-Unis baignent dans le sport et il est plus accessible dans les écoles américaines, admet-il. Par contre, le sport universitaire canadien a beaucoup évolué depuis près de quatre ans.»

Joueuses canadiennes

-Ana Grubor

-Rhea Verma

-Iulia Bucea

-Ellie Daniels

-Jada Bui

-Nadia Lagaev

-Sara-Maria Calmuchi

-Raphaëlle Leroux

-Zoya Chulak

-Nifemi Akinbiyi