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Texter au volant : comme traverser un terrain de foot les yeux fermés

le lundi 30 septembre 2019
Modifié à 15 h 27 min le 27 septembre 2019
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

«Texter en conduisant augmente le risque d’accident, puisque le conducteur quitte la route des yeux de 4 à 6 secondes. À une vitesse de 90 km/h, c’est comme traverser un terrain de football les yeux fermés», indique la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ). Elle dévoile cette comparaison dans le cadre de la nouvelle campagne de sensibilisation aux dangers liés aux distractions au volant qui a récemment été déployée par l’ensemble des corps policiers du Québec, dont la Régie intermunicipale de police Roussillon. Selon la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), «la distraction au volant est un problème de sécurité routière qui a pris de l’ampleur au cours des dernières années et qui est susceptible de s’accroître davantage en raison du développement de la technologie à bord des véhicules, des appareils électroniques variés et de la popularité des téléphones intelligents». Les données de la SAAQ indiquent qu’entre 2014 et 2018, la distraction était présente dans 35% des décès et 52% des accidents avec victimes au Québec. Jusqu’au 6 octobre, les corps policiers porteront une attention particulière pendant leurs patrouilles. «Texter en conduisant augmente le risque d’accident, puisque le conducteur quitte la route des yeux de 4 à 6 secondes, indique la SAAQ. À une vitesse de 90 km/h, c’est comme traverser un terrain de football les yeux fermés.» Un conducteur qui manipule un cellulaire ou tout autre appareil électronique portatif au volant s’expose à une amende de 300$ à 600$ plus 5 points d’inaptitude. En cas de récidive dans les deux années suivantes, l’amende minimale sera doublée (600$) et il y aura suspension immédiate du permis de conduire pendant trois jours à la première récidive, 7 jours à la deuxième et 30 jours à la troisième.