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Ultime effort de la présidente de la Régie de police pour renouveler l’entente

le vendredi 06 mars 2020
Modifié à 10 h 56 min le 06 mars 2020
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

Jocelyne Bates, présidente de la Régie intermunicipale de police Roussillon et mairesse de Sainte-Catherine, a fait parvenir une lettre aux maires et mairesses du conseil d’administration dans un ultime effort afin que l’entente qui les unis soit renouvelée pour 5 ans. À LIRE AUSSI: Impasse policière : les Villes reçoivent un ultimatum Mme Bates demande aux élus d’accepter la proposition du comité aviseur mandaté pour que les Villes s’entendent après plus d’un an de discussion avant la date butoir du 12 mars. Le conseil municipal de Sainte-Catherine compte adopter une résolution en ce sens lors de son assemblée, le 10 mars. «Ce signal confirme le désir de la Ville de Sainte-Catherine de poursuivre la collaboration avec l’ensemble des Villes pour en arriver à une approche consensuelle négociée, plutôt qu’à un statu quo qui pourrait être imposé», indique la présidente de la Régie. Elle rappelle à ses collègues que «les indicateurs de performance témoignent de l’efficacité de notre service collectif de police» en place depuis 20 ans. Elle les invite également à «agir en concertation, dans un esprit régional». «Nos citoyens veulent être représentés par des élus solidaires, transparents, collaboratifs qui sauront, toujours, mettre les intérêts publics et collectifs au premier plan des décisions», dit-elle.
«La préservation de la Régie est la meilleure façon de relever les défis qui se présentent à nous.» -Jocelyne Bates
Travailleurs Près de 200 personnes travaillent pour l’instance policière. Mme Bates fait valoir que «la pérennité de la Régie ne repose pas uniquement sur des services de qualité de niveau 2 à la population. La dissolution de la Régie aura de nombreuses répercussions sur nos communautés, notamment sur le marché de l’emploi dans notre région». Selon elle, «l’incertitude qui plane actuellement rend le quotidien de nos travailleurs hasardeux et à terme, mène vers la démobilisation du personnel ainsi que l’exode de l’expertise». Rappelons que La Prairie a résolu d’accepter la proposition du comité conseiller. Elle est la seule à s’être prononcée. Néanmoins, du côté de Candiac, le point «maintien de l’entente avec la Régie intermunicipale de police Roussillon» est à l’ordre du jour d’une séance extraordinaire prévue le 9 mars.